Les vendeurs et vendeuses d’essence frelatée communément appelée « essence kpayo » étaient le samedi 18 Juin dernier en assemblée générale. L’objectif est de réfléchir à l’harmonisation et à la maîtrise des prix dans les départements afin de permettre aux stations de faire du chiffre d’affaires.
Depuis un certain temps, le prix de vente du litre d’essence frelatée affiché par les vendeurs varie d’un point de vente à un autre. A certains endroits, les vendeurs affichent 450 francs comme le prix du litre d’essence frelatée mais le vendent en réalité à 350F ou 375F. Il justifie cet écart entre le prix affiché et le prix de vente réel par le fait que les promoteurs de stations-services ne sont pas contents du prix relativement bas du litre d’essence frelatée fixé à 350F contre 505F dans les stations.Par ailleurs, d’un département à un autre, les prix ne sont pas toujours uniformes. Un litre d’essence frelatée trouvé à 375F dans le Littoral peut être vendu à 400F dans l’Atlantique. Cette disharmonie au niveau des prix a été le sujet central de l’assemblée générale tenue le samedi dernier par les vendeurs et vendeuses de l’essence frelatée, communément appelée « essence kpayo ».Reçu ce mercredi dans l’émission « Actu Matin », le président de l’association des vendeurs et vendeuses de l’essence frelatée, Henri Assogba, a levé un coin de voile sur les décisions issues de cette assemblée générale.
Harmoniser les prix et permettre aux stations-services de faire du chiffre d’affaires
Selon les explications d’Henri Assogba, l’objectif de l’AG des vendeurs et vendeuses d’essence kpayo est de faire en sorte que les stations-services fassent davantage de chiffre d’affaires. A l’en croire, « il y a beaucoup de désordres dans l’activité », et il faut parvenir à réguler afin de mettre tout le monde au pas. Selon lui, l’une des décisions importantes prises au cours de cette Assemblée générale est la fixation d’un prix uniforme du litre d’essence dans le Littoral et dans l’Atlantique. Cette décision sera progressivement étendue aux autres départements. Si aujourd’hui, dans la plupart des points de vente, le prix fixé est de 400 F, alors qu’il était il y a encore quelques temps à 350F, cela n’est pas dû à une fluctuation.
Ce prix réduit l’écart entre le prix du kpayo et les prix pratiqués dans les stations-services. Cela, estime-t-il, permettra aux stations de faire du chiffre d’affaires.