À l’issue du défilé militaire marquant le 65e anniversaire de l’accession du Bénin à la souveraineté nationale, le président Patrice Talon s’est adressé à la nation dans une déclaration empreinte de sincérité, de reconnaissance et d’optimisme. Face aux médias, le chef de l’État a dressé un bilan de son action à la tête du pays, exprimant à la fois sa satisfaction personnelle et sa foi en l’avenir du Bénin.
« J’ai le sentiment d’avoir donné le meilleur de moi-même. Je suis allé jusqu’au bout de mes efforts, de mon imagination et de ma réflexion », a confié le président, visiblement ému. Il a tenu à insister sur la bonne foi qui a guidé sa gouvernance, tout en reconnaissant que des erreurs ont pu être commises. « Même si j’ai pu me tromper souvent, n’étant pas Dieu, je demande aux Béninois de pardonner mes insuffisances », a-t-il déclaré avec humilité. Le président Talon a également tenu à rassurer ses compatriotes quant à la solidité de la dynamique enclenchée depuis quelques années. Pour lui, le Bénin est aujourd’hui résolument engagé sur la voie du développement. « Le développement est possible, même s’il est lent. Désormais, l’espoir est permis. Ce n’est que le début, mais ce que nous venons d’amorcer est déjà une source de satisfaction », a-t-il affirmé. S’adressant particulièrement à la jeunesse béninoise, le président a lancé un appel vibrant à la confiance en soi et à l’engagement citoyen. « Ce qui a longtemps cassé le cycle dans la jeunesse béninoise, c’est le désespoir. Cela s’efface complètement aujourd’hui », a-t-il déclaré, encourageant les jeunes à croire en eux-mêmes, en leurs talents et à accompagner la dynamique nationale dans leurs domaines respectifs. Patrice Talon a conclu son intervention sur une note d’espérance et de solidarité. « Tout le monde n’aura pas tout au même moment, mais chacun peut savoir désormais que son effort peut payer. Notre effort collectif peut aider, peut impulser les talents, les disponibilités, l’engagement, la volonté de chacun. Désormais, la jeunesse béninoise va être confiante dans son avenir », a-t-il assuré.
Verbatim
<< Je veux dire que le développement est possible, même s’il est lent, et désormais l’espoir est permis. Mon sentiment profond, c’est un sentiment de satisfaction, même si ce n’est que le début et que tout reste à faire. Mais le long que nous venons de prendre est de quoi satisfaire. J’ai personnellement le sentiment que j’ai donné le meilleur de moi-même. Je suis allé jusqu’au bout de mes efforts, de mon imagination, de ma réflexion, de tout ce que je possède comme potentiel. J’ai travaillé avec bonne foi. Même si j’ai pu me tromper souvent, n’étant pas Dieu, je demande aux Béninois de me pardonner de mes insuffisances et de croire en l’autisme commun. Je veux leur dire que le meilleur est à venir, que demain sera encore meilleur qu’aujourd’hui. On vient de donner le coup d’envoi, on a allumé le feu. Tout le bonheur, tout le mérite qui est le nôtre va se transformer en développement réel au fil des jours, des mois, des années à venir. Le meilleur est donc à venir. Confiance au Bénin entier, confiance à nos hommes. Moi, je suis en confiance à l’âme du Bénin désormais. A la jeunesse, qu’ils aient confiance à eux-mêmes, confiance au Bénin, et d’accompagner cette dynamique qui est en cours par tous les moyens, chacun dans son domaine de talent, de prédilection, de compétence, d’engagement. Ce qui a été longtemps cassé de cycle dans la jeunesse au Bénin, le désespoir, s’efface complètement. Tout le monde n’aura pas tout au même moment, mais chacun peut savoir désormais que son effort peut payer. Notre effort collectif peut aider, peut impulser les talents, les disponibilités, l’engagement, la volonté de chacun. Désormais, la jeunesse béninoise va être confiante dans son avenir >>