Le Bénin vient de franchir un cap inédit dans l’histoire de son système éducatif. Avec un taux de réussite record de 73,02 % au Baccalauréat 2025, le pays célèbre l’un des meilleurs résultats de ces dernières décennies. Cette performance suscite un concert de félicitations et d’analyses positives, tant du côté des autorités éducatives que des acteurs politiques.
Parmi les réactions notables, celle de Michel ACLEHINTO, leader influent du Bloc Républicain dans la 5ème circonscription électorale, se distingue. Dans une déclaration officielle, il a exprimé sa profonde satisfaction et sa reconnaissance au président Patrice Talon, qu’il qualifie de « père des réformes salvatrices qui redonnent espoir à l’école béninoise. »
Une performance qui couronne une politique de rigueur
Le taux de 73,02 % enregistré cette année n’est pas qu’un chiffre : il est le fruit d’un travail de fond, entamé depuis 2016, pour restructurer le système éducatif béninois. Révision des curricula, renforcement des capacités des enseignants, transparence dans l’organisation des examens, digitalisation des procédures administratives : autant de réformes qui trouvent aujourd’hui leur pleine justification.
« Ce taux record est la preuve que les réformes courageuses du président Talon dans le secteur de l’éducation produisent des résultats concrets et durables, » déclare Michel ACLEHINTO. Il salue également l’engagement du ministère des Enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle, ainsi que celui de tous les partenaires éducatifs.
Une école béninoise en pleine renaissance
L’école béninoise revient de loin. Autrefois minée par les grèves à répétition, les examens biaisés et la baisse du niveau général, elle affiche aujourd’hui une courbe ascendante, grâce à une gouvernance éducative plus responsable.
Michel ACLEHINTO insiste : « C’est toute une génération qui bénéficie aujourd’hui de l’assainissement du secteur éducatif. L’État a joué sa partition, il revient désormais aux jeunes d’écrire leur avenir avec détermination. »
Hommage aux vrais artisans de la réussite
Tout en saluant le leadership du chef de l’État, Michel ACLEHINTO n’oublie pas d’adresser ses félicitations les plus chaleureuses aux lauréats, aux enseignants, aux parents d’élèves et à l’ensemble du personnel encadrant. Dans sa circonscription en particulier, il se réjouit de voir de nombreux jeunes décrocher brillamment leur Bac, certains avec mention, reflet de leur engagement et de leur sérieux.
Vers un renforcement des acquis
Cette performance doit désormais servir de levier pour aller encore plus loin. Michel ACLEHINTO appelle le gouvernement à consolider les acquis, notamment en veillant à l’orientation judicieuse des nouveaux bacheliers, au développement de l’enseignement supérieur, mais aussi à l’expansion de la formation technique et professionnelle, indispensable pour l’employabilité des jeunes.
Une vision, un cap, un avenir
La réussite au Bac 2025 illustre un tournant décisif pour le Bénin. Elle conforte la vision du président Patrice Talon : bâtir un pays fondé sur le mérite, la compétence et la rigueur. Michel ACLEHINTO conclut avec fermeté : « Cette victoire éducative est la victoire de tout un peuple. Elle démontre que lorsque la volonté politique est forte, l’avenir d’une nation peut radicalement changer. »
Les clés d’un record historique
Avec un taux de réussite de 73,02 %, jamais atteint depuis plus d’une décennie, le Baccalauréat 2025 restera dans les annales du système éducatif béninois. Au-delà du chiffre, c’est tout un processus réformateur qui porte ses fruits. Voici les principales raisons de cette performance exceptionnelle, saluée par les observateurs et les acteurs politiques comme Michel ACLEHINTO, figure montante du Bloc Républicain.
1. Stabilité du calendrier scolaire : un atout majeur
La loi N° 2018-34 du 5 octobre 2018 sur l’exercice du droit de grève a profondément modifié le paysage éducatif béninois. En garantissant neuf mois d’activités pédagogiques sans interruption, cette réforme a offert aux apprenants une continuité de l’apprentissage inédite. Pour la première fois depuis longtemps, une génération entière — de la 6ᵉ à la Terminale — a évolué dans un climat d’apaisement total.
2. Rigueur dans la gestion du système éducatif
La promotion 2025 est la première à n’avoir connu aucune année perturbée par des débrayages, grâce à une application stricte des règles par l’administration Talon. Cette régularité a permis une progression linéaire et efficace des contenus pédagogiques, tout en restaurant l’autorité pédagogique au sein des établissements.
3. L’effet EduMaster : un levier de modernisation
La plateforme EduMaster, introduite progressivement depuis 2020, a été un tournant dans la gouvernance du secteur. Elle a permis un suivi précis des présences, des retards, des résultats, et des performances pédagogiques, aussi bien pour les enseignants que pour les apprenants. Résultat : des bulletins authentifiés, moins de fraudes et une transparence renforcée.
4. Suivi individualisé des enseignants
L’efficacité du corps enseignant a également été renforcée par un système de contrôle et d’évaluation des performances individuelles. Chaque enseignant est désormais suivi sur la base de critères objectifs, ce qui a permis de maintenir une exigence qualitative sur le contenu et les méthodes d’enseignement.
5. Subvention des Travaux Dirigés (TD)
L’une des mesures les plus saluées par les établissements est la subvention directe des TD par l’État, accompagnée d’appuis spécifiques de leaders politiques, notamment dans certaines localités rurales. Ce soutien a permis aux élèves, surtout dans les zones défavorisées, de bénéficier de cours de renforcement gratuits et encadrés.
6. Un environnement plus propice à l’apprentissage
Les élèves de cette génération sont plus jeunes, plus disciplinés, et mieux encadrés que par le passé. L’assainissement du système, les campagnes de sensibilisation, l’implication des parents et l’amélioration de l’infrastructure scolaire ont contribué à créer un cadre sain et motivant pour les apprenants.
7. Protection des jeunes filles : une avancée sociale majeure
La lutte contre les grossesses en milieu scolaire, renforcée par un dispositif répressif contre les violences sexuelles, a donné des résultats tangibles. Le projet SWEDD, à travers des kits scolaires et des subventions ciblées, a permis de maintenir des centaines de jeunes filles dans le circuit scolaire, contribuant ainsi à une performance plus inclusive au Bac 2025.
La réussite historique du Bac 2025 est l’illustration vivante d’un système éducatif qui se réforme, s’adapte et s’élève. Elle incarne l’ambition d’un État d’offrir à sa jeunesse les moyens de ses rêves. Le défi désormais, c’est de maintenir cette dynamique pour transformer l’essai et asseoir durablement une école béninoise performante, équitable et inclusive.
Arnaud ASSOGBA