En marge de la 31ᵉ Assemblée régionale Afrique de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie, une délégation de parlementaires de 17 pays membres s’est rendue à la Zone industrielle de Glo-Djigbé Zè, le 4 juin 2025. Une immersion qui met en lumière le positionnement du Bénin comme pôle de transformation locale.
À la croisée des ambitions économiques et des échanges interparlementaires, la Zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ) a ouvert ses portes à une délégation internationale le mercredi 4 juin 2025. Les travaux de la 31ᵉ Assemblée régionale Afrique de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF), accueillis à Cotonou, se sont ainsi prolongés sur le terrain, à travers une visite des installations de ce vaste hub industriel. Conduite par Louis Vlavonou, président de l’Assemblée nationale du Bénin, la délégation comptait des représentants de plus de 17 pays francophones d’Afrique. À leurs côtés, des personnalités parlementaires telles que Hilarion Etong, président de l’APF, et Isidore Mvouba, président de l’Assemblée nationale du Congo. Tous ont été reçus par Faki Adje, directeur général adjoint de la Société d’investissement et de promotion de l’industrie (SIPI-BENIN), entité en charge du pilotage de la zone. Sur le site, les parlementaires ont parcouru plusieurs unités opérationnelles : les ateliers de confection textile, l’usine Benin Textile (Btex), référence dans la chaîne de valeur locale du coton, et Afrikan Ceramics Solutions (ACS), spécialisée dans la production de carreaux. La visite, guidée et commentée, a permis de mieux comprendre l’architecture industrielle du site et la stratégie d’intégration choisie par le Bénin. Créée pour transformer localement les matières premières du pays, la GDIZ s’impose aujourd’hui comme une vitrine d’industrialisation tournée vers l’exportation, mais aussi l’emploi. Plusieurs milliers de jeunes y travaillent déjà, avec une politique d’embauche inclusive et une dynamique de formation technique soutenue.
Regards croisés sur un modèle inspirant
À l’issue de la visite, les délégations ont salué les choix opérés par les autorités béninoises : transformation locale, valorisation des ressources nationales, industrialisation orientée vers les chaînes de valeur. Pour les participants, cette immersion a permis de mesurer l’impact concret d’une politique industrielle sur les territoires. Une manière de montrer que la Francophonie peut aussi être un espace de réflexion sur les trajectoires de développement, les modèles productifs et les coopérations d’avenir.
D.T