À l’occasion de la célébration des 50 ans de la Communauté Economique des Des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le Bénin à travers son ministre des Affaires Étrangères, Olushegun Adjadi Bakari, a donné son point de vue sur les défis et les insuffisances que connaît l’organisation dans les pays membres, notamment le Bénin.
L’importance de l’évaluation de l’atteinte des objectifs de la CEDEAO, de l’analyse des défis rencontrés et des propositions de solutions pour surmonter ces difficultés. Ce sont, entre autres, points soulevés par le ministre Olushegun Adjadi Bakari lors de son intervention. Le patron de la diplomatie béninoise est revenu sur les promesses, notamment la réciprocité des chances entre les Etats. « La CEDEAO a été créée avec une promesse. La promesse de dire qu’il y aurait une forme d’entraide, de soutien mutuel, de développement harmonisé, de répartition harmonisée des richesses sur notre espace. » a rappelé le ministre Olushegun Bakari qui s’interroge sur l’atteinte des objectifs. << Est-ce que nous avons réussi sur ce plan?…>>. Il a ensuite soulevé les insuffisances liées à la mise en œuvre des promesses et a prouvé comment le Bénin est resté jusqu’ici le parent pauvre de l’organisation puisqu’il n’abrite aucune de ses institutions.
En dépit de tout cela, le ministre a insisté sur l’attachement qu’accorde le Bénin à l’organisation. « Le Bénin a toujours montré son attachement à la CEDEAO et à l’intégration régionale», a-t-il fait constater. Seulement, l’Etat beninois, les Béninois ont du mal à se situer dans ce qu’ils gagnent avec l’organisation. Face à ces interrogations, le Bénin a mis l’accent sur l’urgence de faire des bilans afin de trouver des solutions pour remédier aux insuffisances. Autrement, <<ceux qui veulent jetter le bébé et l’eau vont réussir>>, fait comprendre Olushegun Adjadi Bakari. Il s’agit là d’une position affichée du Bénin qui témoigne d’un souci de voir s’améliorer les interventions et l’apport de l’organisation aux États.
La Rédaction