Dans cet entretien qu’il a accepté de nous accorder, le Révérend Pasteur Noël DJOSSOU, défenseur de la Constitution bleue salue l’initiative prise par le chef de l’Etat, le président Patrice
Talon de régler la crise qui secoue l’église du Christianisme celeste. Mais pour une résolution effective de cette crise devenue profonde, le chef de file du diocèse de la Constitution bleue demande au chef de l’Etat de revoir la liste des invités à cette table de discussions.
*Vous avez toujours souhaité depuis des années que le chef de l’Etat vienne au secours de l’ECC. Aujourd’hui, c’est chose faite. Quelle appréciation faites-vous de cette démarche du président Patrice TALON?*
Merci monsieur le journaliste. J’ai appris sur les réseaux sociaux et de la bouche de certains fidèles de notre diocèse que le chef de l’Etat a reçu certains responsables de l’église du christianisme celeste. J’ai poussé un ouf de soulagement et je me suis dit que Dieu de Papa Oshoffa a enfin entendu ma voix. Vous savez bien cette crise a assez duré et j’ai toujours sollicité la clémence, le secours des autorités de ce pays et particulièrement le chef de l’Etat pour que la paix revienne au sein de l’église.
*Navez-vous pas choisi en son temps, le bon chemin pour être entendu ?*
Combien de conférences de presse n’avons-nous pas fait? Combien d’émissions télévisuelles et autres rencontres avec les autorités gouvernementales n’avons-nous pas fait pour se faire entendre par le président d’alors et le président actuel? Même des lettres ouvertes ont été envoyées au président de la république. Même quand le président Talon a réussi à régler la crise au niveau de l’église protestante du Benin, on avait attiré son attention sur le fait qu’il doit venir à la maison de Papa Oshoffa. L’heure a enfin sonné pour que l’Eglise retrouve ses lettres de noblesse. L’heure de Dieu est toujours la meilleure. Nous accueillons cette décision du Chef de l’Etat avec joie. Et je pense que cette joie est générale pour tous les fidèles. Seuls les charognards de l’église, ceux-là qui rongent l’église, qui gèrent l’église comme leur héritage personnel, ceux qui changent les dogmes de l’église contrairement aux enseignements de Papa Oshoffa, seul ceux-là ne seront pas contents de cette intiative du chef de l’Etat d’unir les fils et filles d’Oshoffa. Ceux-là ne veulent pas que la crise cesse. C’est dans la désunion qu’ils écartent ceux qui les critiquent pour bien bouffer.
Je remercie le chef de l’Etat pour avoir entendu enfin ma doléance et de prendre à bras le corps, ce dossier.
*A la grande surprise de tout le monde, vous n’avez pas été invité à cette rencontre malgré que des délégations sont venues de la Côte-d’Ivoire. Que répondez-vous a ceux qui disent que vous avec boycotté la rencontre ?*
Moi j’avais cru que c’était une rumeur quand j’ai entendu les gens dire que j’ai boycotté la séance. Je me suis dit comment quelqu’un qui fait des déclarations sur tous les toits afin que l’église soit sauvée va refuser de répondre à une si grande séance avec le chef de l’Etat. Il faut que les gens cessent de faire circuler de telles informations. Je n’ai pas été invité à cette séance et c’est dommage pour cet appel qui vient de moi. Je parie que ceux qui ont été missionnés pour convoquer cette réunion ont peur de la vérité. Ils savent que inviter le révérend pasteur Noel DJOSSOU, c’est peut-être synonyme de percer l’abcès devant le chef de l’Etat. C’est étaler à la face du monde leur gabegie à la tête de l’église. Nous avons besoin de tous les fils de Papa Oshoffa qui grincent les dents pour régler définitivement cette crise. Comment imaginez-vous une telle rencontre sans le révérend Pasteur Noël Djossou? Qui aujourd’hui a le courage de dénoncer la mauvaise gestion et la guerre de leadership qui sont à la base des divisions au sein de l’église? Les gens n’ont pas voulu certainement nous inviter pour cacher la vérité au chef de l’Etat. Et c’est cela leur stratégie, la rencontre peut se tenir mille fois, la crise sera loin de se terminer. Donc je souhaite que le chef de l’Etat fasse bien ses enquêtes et invite toutes les parties qui sont concernées par cette desunion au sein de l’église.
*Mais pourtant des délégations sont venues de la Côte-d’Ivoire où vous êtes basé?*
Ils ont invité les gens de leur diocèse qui sont basés en Cote-d’Ivoire. C’est la preuve que les gens là ne veulent pas aider le chef de l’Etat à régler cette crise. Sinon, comprendre comprendre qu’il y a aujourd’hui, deux diocèses pour l’église et qu’on invite pas les gens de l’autre diocèse? Comment régler une crise si on écoute une seule partie? Certains iront même dire au président de la république qu’il y a pas crise. Alors qu’ils sont au tribunal avec des fidèles de l’église. Je souhaite pour la prochaine rencontre prévue par le chef de l’Etat que toutes les parties en conflit au sein de cette église puissent être écouter. Qu’on puisse donner les réelles informations au chef de l’Etat que nous saluons au passage pour cette noble initiative qu’il a prise. Et connaissant le président Talon, nous finirons avec cette crise s’il plait à Dieu.
3-Vous avez eu le compte rendu de cette première rencontre. Les messages forts du Chef de l’Etat à l’endroit des célestes…Pensez-vous vous qu’on est déjà sur la bonne voie pour la résolution de la crise qui secoue l’église?
Une chose est sûre, nous sommes déjà sur la bonne voie. Déjà que le chef de l’Etat a pris le devant des choses, plus de doute pour la résolution de cette crise. Et lorsque vous entendez ce que le chef de l’Etat a dit responsables, on comprend que c’est quelqu’un qui connaît bien le fonctionnement de notre église. Je retiens une phrase forte des propos du chef de l’Etat : « je veux sauver l’église ». Nous l’avons toujours appelé à venir sauver l’église. Il a enfin entendu notre doléance.
*Dans un mois, le président Talon projette une nouvelle rencontre. Que proposez-vous afin que cette séance ne soit pas une séance de plus?*
Au vu de tout ce que nous avons dit au début de cet entretien, il est clair que pour la prochaine réunion, le chef de l’Etat invite les gens réellement concernés par cette crise. Faudrait pas que nos adversaires le manipulent. Ils sont capables de toi. Et les fidèles le disent déjà sur nos forums. Une telle rencontre sans le révérend Pasteur Noel DJOSSOU n’est que de l’eau jetée derrière le canard. La crise est profonde. Les paroisses sont divisées. Même les responsables au niveau de la paroisse mère se mangent le nez. Nous disons une fois encore merci au président Talon pour avoir pris la responsabilité de régler à jamais cette crise qui fragilise la maison de Papa Oshoffa.
C.N