Le mardi 14 janvier 2025, une délégation du gouvernement béninois s’est rendu au Centre national hospitalier et universitaire (CNHU) de Cotonou pour visiter les sinistrés du drame d’Ayélawadjè à Akpakpa. Notamment composée du Ministre de la santé Benjamin HOUNKPATIN et de ses homologues de l’intérieur et des affaires sociales , ladite visite a permis d’exposé le point des diligences faites par le Gouvernement suite à l’incendie survenu le samedi 10 janvier 2025 dans le troisième arrondissement de Cotonou.
L’explosion à Akpakpa au Bénin a fait plus de 150 victimes dont 50% sont des enfants. Face à cette situation, plusieurs mesures d’urgence ont été prises par le Gouvernement pour sécuriser le périmètre, prévenir des cas d’intoxication massive et assurer la prise en charge sanitaire et sociale des patients. En effet, alerter de l’explosion survenue à Ayélawadjè, les équipes du centre des opérations d’urgence de santé publique (COUS) et du SAMU se sont mobilisées dans un premier temps au centre d’Ayélawadjè de même que celui de zone de Suru-léré. Une prise en charge initiale a été faite et les patients se trouvant dans un état d’instabilité respiratoire, ont été transférés grâce aux ambulances récemment acquises par le Gouvernement, vers le CNHU et le centre de traitement des épidémies d’Abomey-Calavi. Une délégation des ministres d’État s’étant rendue au CNHU pour s’est enquérir de l’état de santé des compatriotes touchés par ce drame. D’après le Ministre de la santé Benjamin HOUNKPATIN , une grande majorité des patients ont été admis à retourner chez eux, mais il déplore tout de même quelques pertes en vies humaines. «À la date d’aujourd’hui, la situation a évolué positivement et nous avons plus de 2/3 des patients sur les 150 que nous avons reçus qui sont libérés. Une cinquantaine de patients sont encore en cours de suivi au CNHU et au niveau du centre de traitement des épidémies à Abomey-Calavi.
Laura LEKE (stag)