Dans un contexte marqué par une demande accrue de clémence, le gouvernement béninois laisse entrevoir une possible libération du professeur Joël Aïvo, figure académique et politique, condamné à dix ans de réclusion. Une affaire qui suscite des débats dans les sphères intellectuelles et politiques du pays.
Un collectif de 140 universitaires béninois a récemment adressé une lettre au chef de l’État, appelant à sa magnanimité pour obtenir la libération du professeur Joël Aïvo. Condamné en 2021 pour blanchiment de capitaux et atteinte à la sûreté de l’État, le professeur reste une figure emblématique du paysage académique et politique du Bénin.
Lors de son intervention sur Radio Cotonou, le porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji, a tenu des propos rassurants : « Il sera libéré un jour, c’est sûr ». Cette déclaration laisse entendre que le gouvernement pourrait envisager une libération future, bien que les modalités et le calendrier restent encore flous.
Cette affaire continue d’alimenter les discussions publiques, rappelant les défis liés à la conciliation entre justice et clémence dans un contexte politique sensible.
Pour rappel, Joël Aïvo, ancien candidat à la présidence du Bénin, a été arrêté en avril 2021. Sa condamnation à dix ans de réclusion avait provoqué des réactions mitigées au sein de l’opinion publique.
S.T