PRESIDENCE DE LA BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT :Romuald WADAGNI impressionne !

(Une résonance d'expériences macro-économique à l'international)

La Banque africaine de Développement (BAD) prépare l’élection d’un nouveau président à sa tête. Cette course à la présidence de la BAD touche à sa fin, et Romuald Wadagni, ministre d’État chargé des Finances du Bénin, se profile comme un candidat de choix pour diriger l’institution. Son parcours impressionnant et sa vision ambitieuse pour l’Afrique font de lui un excellent choix pour guider la BAD vers une nouvelle ère de transformation.

La Banque Africaine de Développement (BAD), institution clé pour le développement économique de l’Afrique, compte parmi ses membres 54 pays africains et 27 non africains, et se concentre sur le financement de projets stratégiques dans des secteurs tels que l’infrastructure, l’agriculture et la santé. Face à la nécessité de relever des défis contemporains, comme le changement climatique et la résilience post-COVID-19, le prochain président de la BAD devra non seulement démontrer une expertise solide en développement économique et en finance, mais aussi posséder des compétences en leadership et une vision stratégique. Dans le cadre de cet enjeu, le duel de compétences et de réseaux se révèle crucial : un candidat devra ainsi s’équiper des capacités techniques avérées avec un solide soutien diplomatique et l’engagement de plusieurs États membres en vue de remplacer le nigérian Akinwumi Adesina. L’importance des relations intergouvernementales et des alliances au sein de la BAD sera déterminante pour garantir une élection réussie, soulignant ainsi que la compétence technique seule ne suffit pas pour accéder à ce poste influent.

Les atouts dont dispose Wadagni :

Wadagni dispose d’une expérience professionnelle riche et variée. Il possède une expérience éprouvée dans la gestion économique, les finances publiques et les négociations internationales. Son parcours au Bénin témoigne de son leadership, de son esprit d’innovation et de sa capacité à obtenir des résultats concrets. De plus, Wadagni a une vision claire pour l’Afrique, axée sur la transformation économique, la diversification et la résilience climatique. Il comprend les défis du continent et propose des solutions innovantes pour les relever. Il bénéficie d’un large soutien international, étant le favori de la presse internationale et jouissant de la confiance des grands électeurs de la BAD. Ce soutien témoigne de sa stature et de sa crédibilité en tant que leader. En termes de charisme et de leadership, Wadagni est un leader charismatique et respecté, qui a fait ses preuves sur les scènes nationale et internationale. Sa capacité à négocier avec succès, à forger des partenariats stratégiques et à naviguer dans des environnements économiques complexes en fait un candidat idéal pour la BAD.

Wadagni face à chacun de ses concurrents :

Bien que Wadagni soit un candidat exceptionnel, il est confronté à une concurrence de la part d’autres candidats talentueux. Cependant, il se démarque par ses réalisations concrètes, sa vision stratégique et son leadership charismatique.
Comparativement au sénégalais Amadou Hott , Wadagni possède une expérience plus directe dans la gestion des finances publiques. En tant que ministre des Finances du Bénin, il a mené des réformes audacieuses et mis en œuvre des stratégies financières innovantes, transformant l’économie du pays. Bien que Hott ait occupé des postes importants à la BAD et au sein du gouvernement sénégalais, son expérience dans la conduite d’opérations financières complexes ne semble pas aussi approfondie que celle de Wadagni. Face aux Tchadien  Abbas Mahamat Tolli ( Thad), qui possède une expérience principalement dans les banques centrales et les institutions financières régionales, Wadagni possède une compréhension approfondie des marchés financiers internationaux et de la mobilisation des ressources. Son expérience dans la négociation d’accords financiers complexes et la conduite d’opérations sur les marchés financiers sera essentielle pour diriger une institution financière de poids comme la BAD. Quant au mauritanien  Ousmane Kane , bien que Kane ait une solide formation technique et une expérience dans les institutions multilatérales, son parcours se concentre davantage sur les fonctions de soutien que sur les opérations financières directes. Wadagni, en revanche, a fait ses preuves dans la conception et la mise en œuvre de politiques financières qui ont eu un impact transformationnel sur l’économie béninoise. Le zambien Samuel Maimbo , quant à lui, possède une riche expérience dans le développement et une connaissance approfondie des marchés financiers, mais son manque de bilinguisme et d’expérience limitée dans la gestion financière de l’Afrique pourraient être des obstacles par rapport à Wadagni.

Wadagni à la tête de la BAD :

Si Romuald Wadagni est élu, il insufflerait une nouvelle dynamique à la BAD. Sa passion pour le développement de l’Afrique, son expertise financière et son engagement en faveur d’une Afrique autonome ferait de lui un président transformateur.Sous sa direction, la BAD deviendra une institution plus stratégique, plus focalisée sur la croissance économique et la réduction de la pauvreté. L’accent sera mis sur l’investissement dans les infrastructures, le développement des énergies renouvelables et le renforcement du secteur privé.La BAD deviendrait également plus efficace et plus responsable.

Morel GOUKOUE ( Stag)

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