Les communes de Malanville, Nikki, Boukoumbé, et Sèmè-Kpodji bénéficient d’un décaissement global de 304,9 millions de francs CFA. Cet appui, octroyé via le Fonds d’appui au développement des communes (FADeC), servira à financer divers projets structurants en matière d’infrastructures, d’agriculture, d’éducation et de services publics.
Dans sa dynamique de renforcement du développement local, le gouvernement béninois, à travers le Fonds d’appui au développement des communes (FADeC), vient de débloquer un montant total de 304.910.592 de francs CFA pour quatre communes. Malanville, Nikki, Boukoumbé, et Sèmè-Kpodji sont les bénéficiaires de cette enveloppe budgétaire, destinée à soutenir des projets spécifiques visant à améliorer les infrastructures et les services publics, ainsi qu’à dynamiser l’économie locale.
À Nikki, une part de 66.525.424 de francs CFA, issue du guichet Sahel du FADeC, a été allouée à l’aménagement de la piste reliant Nikki à Tasso sur 31 km, ainsi qu’à la construction de deux ouvrages de franchissement entre Domplawi et Peugnil. Ces infrastructures permettront de faciliter la mobilité des populations rurales et d’améliorer leur accès aux zones économiques.
Dans la commune de Boukoumbé, un total de 46.610.169 de francs CFA est destiné à l’acquisition de 1500 tables-bancs pour les écoles primaires publiques. Ce projet, intitulé « Amélioration de l’accès à une éducation formelle et non formelle de qualité », vise à offrir de meilleures conditions d’apprentissage aux élèves. En outre, la commune bénéficie d’un autre décaissement de 113.067.372 de francs CFA pour l’entretien des pistes rurales, afin de faciliter les déplacements dans les zones rurales enclavées.
Pour Malanville, l’appui du gouvernement se concentre sur l’agriculture. Une dotation de 36.334.746 de francs CFA permettra la réalisation de puits tubés destinés à l’irrigation en contre-saison, favorisant ainsi le maraîchage et la culture du riz. En parallèle, des couloirs de passage pour le bétail seront matérialisés entre Wollo et Sakawazénon, renforçant ainsi la cohabitation entre éleveurs et agriculteurs.
Angelo DOWINHAN