Économie de l’être : Martial KPOCHAN défend 10 principes fondateurs à l’ONU

Le 3 juillet 2024, lors d’une session privée à l’ONU à Genève, Martial KPOCHAN, Président de l’Institut de l’Être, a présenté les 10 principes fondateurs de l’économie de l’être à l’Agence Mondiale pour la Bonne Gouvernance. Cette déclaration, accueillie avec enthousiasme par les participants, marque un tournant significatif dans la manière de penser et d’agir pour un développement économique durable et humain.

Primauté de l’être ; Le travail, l’actif économique de l’être ; Éducation et santé prioritaires ; Loyauté aux devoirs et non à l’individu ; Engagement et participation civique ; Dynamisation de l’économie locale ; Souveraineté alimentaire ; Justice équitable ; Proximité, interdépendance économique et Ubuntu ; Respect de la dignité des peuples. Ce sont là les 10 principes fondateurs de l’économie de l’être à l’Agence Mondiale pour la Bonne Gouvernance défendu avec conviction par Martial KPOCHAN à la session privée de l’Organisation des Nations unies (ONU). C’est au nom de l’Agence, dotée d’un statut consultatif auprès des Nations Unies (ECOSOC), qui reconnaît la nécessité impérieuse de placer l’être au cœur des préoccupations économiques mondiales. A en croire Martial KPOCHAN, expert-comptable, commissaire aux comptes et membre de la Société Littéraire de Genève, « l’économie de l’être appelle à une réorientation fondamentale de nos priorités, en mettant en avant la sauvegarde de l’être sur l’avoir. Dans un monde où les crises se multiplient, cette approche offre une lueur d’espoir et une voie vers une prospérité partagée et durable. » Les 10 Principes de l’Économie de l’Être sont, martèle-t-il, les fondamentaux de toute économie responsable. Les 10 principes de l’économie de l’être offrent un nouvel horizon d’espoir en mettant l’Être au centre de nos préoccupations économiques. Ils nous rappellent l’importance de privilégier la qualité de vie sur la simple accumulation de richesses matérielles. C’est un appel à réévaluer nos priorités et à construire un avenir où chaque individu, quelle que soit sa situation, peut contribuer pleinement à la société.

De la solidarité à la croissance mondiale

Selon Martial KPOCHAN, « l’économie de l’être n’est pas seulement une théorie, c’est une nécessité pour notre survie et notre prospérité future». C’est pourquoi, « Il est temps de passer à l’action, de repenser nos systèmes et de placer l’humain au centre de toutes nos décisions. Ensemble, nous pouvons créer un monde où chacun a la possibilité de s’épanouir pleinement ». Face aux incertitudes croissantes du monde actuel, les crises économiques et tensions géopolitiques qui montent partout dans le monde, la crise alimentaire en Ukraine, qui ont fait émerger l’idée de corridors pour le blé, les vulnérabilités de d’un monde de globalisation se sont révélées au grand jour. Dès lors, l’économie de l’être se pose comme alternative nécessaire et urgente. Il y a ainsi lieu de repenser les modèles de travail et de production. Valoriser le temps de chaque individu ne signifie pas seulement améliorer la productivité, mais aussi assurer un développement économique qui respecte la dignité et les droits de chacun. Le produit intérieur brut (PIB) devrait ainsi refléter non seulement la croissance matérielle, mais aussi le meilleur être des citoyens et la durabilité environnementale. La déclaration universelle de l’économie de l’être est un appel vibrant à notre conscience collective. Elle nous exhorte à agir de manière responsable et solidaire pour préserver l’essence même de notre humanité. En adoptant ces principes, nous pouvons transformer nos sociétés pour qu’elles deviennent plus justes, plus inclusives et plus respectueuses des limites naturelles. Cet appel de Genève est une invitation à tous les acteurs de la société – gouvernements, entreprises, citoyens – à se mobiliser pour un avenir plus humain et durable. En adoptant les principes de l’économie de l’être, nous avons l’opportunité de bâtir un monde meilleur pour nous-mêmes et pour les générations à venir.

Rafiou Lawal

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