Le mardi 21 mai 2024, une délégation béninoise, composée de Romuald Wadagni, ministre de l’Économie et des Finances, d’Olushegun Adjadi-Bakari, ministre des Affaires étrangères, et d’Adidjatou Hassan, directrice générale des Douanes, a rencontré Nasir Idris, gouverneur de l’État de Kebbi au Nigéria, Alhaji Yusuf Tuggar, ministre nigérian des Affaires étrangères, ainsi que plusieurs autres personnalités. L’objectif n’est autre que de renforcer les relations commerciales entre les deux pays.
Renforcer l’interaction sociale et économique et développer les échanges et le commerce entre le Bénin et le Nigéria. C’est l’objectif de la réunion à huis clos tenue à Anguwar Sule Wara, ville frontalière entre le Bénin et le Nigéria, mardi 21 mai 2024. Pour cette rencontre qui s’inscrit dans la suite logique des échanges entre les Présidents Patrice Talon du Bénin et Bola Tinubu du Nigéria, plusieurs décideurs ont pris par les échanges. Il s’agit d’une part, de Romuald Wadagni, ministre d’Etat, chargé de l’économie et des finances ; d’Olushegun Adjadi-Bakari, ministre des affaires étrangères et d’Adidjatou Hassan, directrice générale des douanes béninoises, et, d’autre part, de Nasir Idris, gouverneur de Kebbi au Nigéria, d’Alhaji Yusuf Tuggar, ministre nigérian des Affaires étrangères. Convaincues de la nécessité de renforcer les relations de coopération, ce qui passe par la facilitation des échanges, les deux parties, au terme des échanges, ont convenu de trois principaux points. Primo, il s’agit de réactiver la commission mixte permanente entre le Bénin et le Nigéria pour discuter périodiquement des sujets communs aux deux pays et travailler à résoudre les différends communautaires entre les pays, la prochaine session de la commission se tiendra mi-juin prochain. Secundo, il a été convenu de créer un comité conjoint bipartite pour rendre rapidement opérationnel le poste-frontière entre Ségbana au Bénin, Tsamiya et Anguwar Sule Wara au Nigéria, en vue de faciliter les échanges commerciaux entre les deux pays via le port de Cotonou. Tertio, il s’agit d’informer les
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