Dans la suite des visites de courtoisie après sa prise de fonction, a échangé, Professeure Dandi GNAMOU, présidente de la Haute cour de justice (HCJ) a été reçue en audience par la Vice-présidente de la République, Mariam Chabi TALATA sur plusieurs sujets d’actualités hier mercredi 27 mars 2024 à son cabinet à Cotonou. A l’occasion, plusieurs sujets ont été abordés.
Cette rencontre a été marquée par de francs échanges entre les deux personnalités. Talata et Gnamou ont exprimé leur détermination à travailler ensemble pour le bien-être du peuple béninois et pour l’établissement d’un État de droit solide. Au cours de leur entretien, la Vice-Présidente de la République a exprimé sa satisfaction quant à cette visite de courtoisie et a réaffirmé son engagement à soutenir sa sœur dans l’exercice de ses fonctions. La Professeure Dandi Gnamou a eu l’occasion de présenter sa vision et ses projets pour son institution. Elle s’est exprimée à la fin de l’audience au micro des professionnels des médias:
“Je suis venue présenter mes civilités à la Vice-présidente de la République, la remercier pour son soutien en faveur des femmes. C’est d’abord la première représentation féminine des institutions dans la République. Il était de bon ton que je puisse la rencontrer et partager avec elle, mes ambitions à la tête de la Haute cour de justice et enfin lui demander son soutien pour la réussite de la mandature qui sera la mienne pendant ses prochaines années.
Les mots de Mme la vice-présidente de la République étaient très avenants, agréables. Il était attendu pour elle qu’à la tête de l’institution, il faut qu’il ait une femme puisque nous ne sommes pas nombreuses à représenter l’Etat à ce niveau. Donc après le départ de ma prédécesseure, Me Cécile Marie-Josée de DRAVO ZINZINDOHOUE, elle espérait qu’il ait une femme à la tête de l’institution, donc c’était déjà pour elle, un motif de satisfaction et ensuite, elle a promis de ne pas marchander son soutien dans la réussite de ce mandat. Évidemment, l’ambition était de rappeler en ce qui concerne ma personne, en tant que Présidente de la HCJ, que cette juridiction dont le cœur est de juger les membres de l’exécutif a besoin d’abord d’être visible sur le plan institutionnel pour rappeler notre rôle et puis travailler à ce que cette institution fonctionne avec les armes que nous avons. Elle a été très sensible, très préoccupée par l’idée qu’effectivement, la lutte contre l’impunité doit être vraiment une marque qui prend corps, puisqu’on a toujours besoin de l’opérationnalisation de la HCJ pour que la vertu ne soit pas notre contexte qu’un vain mot. J’ai la faiblesse de penser qu’en ce qui me concerne, le passage dans les différentes juridictions et la nature même du régime que nous avons actuellement avec la mise en avant claire et précise de la lutte contre l’impunité, en plus de la Baraka que j’ai, me permettront d’avancer”.
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