Tunisie, n’est pas un lieu sûr pour les africains noirs et pour cause, les forces de sécurité tunisienne maltraitent leurs frères du même Continent. Très remonté, le Réseau des Jeunes Leaders du Bénin donne de la voix, dénonce et appelle la Communauté internationale à prendre ses responsabilités avant que le pire n’arrive. Partant, le RJLB fait remarquer que du moment où la CEDEAO est créée pour défendre les intérêts des populations africaines, il est impensable d’admettre pareilles atrocités sous la barbe de l’Institution sous-régionale. Les mêmes populations qu’elle est censée défendre, échouent en Tunisie espérant regagner l’Europe. Hélas ! Le Gouvernement raciste Tunisien interpelle ceux-ci dans le désert, les malmènes et ensuite publie des photographies illustrées en ordonnant aux forces de l’ordre et de sécurité d’assoiffer les compatriotes noirs. Par moment, les africains noirs sont soumis d’absorber des compte-gouttes d’eaux, un fait inhumain, décrié avec véhémence par le Réseau des Jeunes, ajouté au silence coupable de la Cedeao, qui, au lieu de prendre le taureau par les cornes pour décourager à jamais ce comportement raciste et sanguinaire du Président Kaïs Saïed. Par ailleurs, les Chefs d’Etats et de Gouvernement membres de la Cedeao n’ont trouvé autres mobiles injustifiés que de demander à la junte nigérienne de libérer le Président Mohamed Bazoum. Partant, le Rjlb démontre avec des arguments pointus que l’Union Européen reste et demeure le bras armé financier de l’Exécutif Tunisien dans l’optique d’empêcher les frères et sœurs africains de travers les contrées de la Tunisie. «Ils sont fiers (l’Occident) de montrer sur les différentes chaines de télévision notamment France 2 que les tunisiens sont en train de bloquer les Africains, que c’est du désordre chez eux», a lâché la Coordination Nationale des Jeunes Leaders du Bénin. Dans le même registre, le Rjlb salue la bravoure et la magnanimité du Roi du Maroc qui n’a pas la même conception, celle indigne et raciste que développe son homologue Kaïs Saïed. «Partout dans le monde entier, les jeunes membres du Rjlb tirent chapeau au Roi Mohammed VI parce que ce dernier vit avec un esprit social envers ses vis-à-vis et n’a jamais ordonné aux forces de sécurité et de défense du Maroc de chasser les noirs africains de son territoire.» a laissé entendre le Rjlb. À la différence de la CEDEAO et de l’Union Africaine, le Réseau des Jeunes Leaders du Bénin exige l’expulsion sans conditions de toutes les entreprises tunisiennes basées au Bénin, au Togo, au Niger, au Nigeria, bref dans tous les Etats Africains. Invite-il les dirigeants de chaque pays membre de l’Union Africaine sans exception à imposer des sanctions drastiques contre les concepteurs de ces sociétés et au besoin adopter cette philosophie du Feu Omar Bongo qui avait toujours traité à part égale l’injustice dans son pays, le Gabon. De regretté mémoire, le Président Gabonais chassait systématiquement de son territoire dix citoyens Français si l’ancienne colonie expulse un Gabonais de la France. Le Rjlb exhorte les actuels gouvernants des pays de l’Afrique de l’Ouest et du Cémac qu’avec la prolifération des réseaux sociaux de nos jours, même le citoyen lambda est informé de tous ce qui se passe dans le monde entier. Pourquoi la CEDEAO ne se préoccupe pas du cas des milliers de jeunes qui ont échoué sur la terre tunisienne, maltraités jusqu’à la moelle épinière, mal nourris et mal logés? Pourquoi la Cedeao n’envoie-t-elle pas des contingents militaires aller déloger Kaïs Saïed qui est l’un des redoutables dirigeants de la planète. Pourquoi les tunisiens renvoient les noirs Africains de chez eux avec la complicité de l’Union Européenne? Le Rjlb demande aux Présidents Africains qui veulent aller réinstaller Mohamed Bazoum de jeter un coup d’œil et de voir ce qui se passe chez Kaïs Saïed avec des photographies pitoyables publiées sur les médias sociaux à la porté du monde entier, qu’ils sachent que nos frères et sœurs sont en train d’échouer et de trépasser de soif dans le désert et se font assassiner. La jeunesse béninoise et celle africaine condamnent fermement le peuple tunisien et demandent aux compatriotes béninois de sortir de chez eux et de porter des habits blancs chaque MERCREDI en soutien aux jeunes africains victimes de la barbarie du régime Kaïs Saïed et qui souffrent presque tous les jours en Tunisie. Le Réseau des Jeunes Leaders du Bénin dépassionne le débat sur la crise nigérienne et fait remarquer que si aujourd’hui, la population du Niger demande aux armées françaises de quitter sur leur territoire, c’est les mêmes conditions que la population et l’Etat Tunisien inflige à nos compatriotes noirs. «Un Africain vaut dix Français», dicte le Rjlb. Dans le même ordre guidé contre la marginalisation xénophobe des noirs africains sur le sol tunisien, le Rjlb aperçoit qu’en réalité, la gêne émancipée de l’Europe s’inscrit dans la volonté de ces dirigeants de maintenir les Africains dans l’extrême indigence. «Grace aux Chinois, nous avons des téléphones portables Infinix et compagnies qui coûtent soixante dix mille euros (70.000 €), mais si c’est les gammes de marque Samsung que les européens ont inventé, il faudrait débourser jusqu’à trois cent mille voir six cent mille euros (300.000 € voir 600.000 €) avant d’acquérir ses Smartphones. Egalement sur la liste du répertoire de la cherté de téléphonie mobile dans le monde, Iphone qui est une marque de téléphone tactile appartenant au groupe Apple et qui est vendu jusqu’à un million d’euros (1.000.000 €). Ce coup exorbitant des produits fabriqués par les occidentaux européens est dans la ligne de mire de toujours appauvrir le continent noir. Dorénavant, fait savoir la jeunesse béninoise, gage d’un avenir radieux et prospère, il y a certains de nos compatriotes qui n’ont même pas de l’argent et de quoi subvenir à ses besoins vitaux essentiels de trois repas par jour, mais, qui ont des téléphones de marques européens d’une valeur parfois de deux cent mille Francs Cfa (200.000 Fcfa) en leurs possessions avec quoi ils trainent le long des rues. Pathétique n’est-ce-pas ?», se désole le Réseau des Jeunes Leaders du Bénin. «L’homme noir semble être au cœur de son propre malheur puisque acculturé pour accepter la pauvreté dont l’européen lui a inculqué dans la cervelle. Hélas ! Actuellement, l’occident a compris qu’avec la révolution des nouvelles technologies, que les peuples noirs d’Afrique découvrent enfin le pot-au-rose dans la manigance propre aux dirigeants européens. Sous le choc, les soi-disant puissances mondiales qu’ils s’arrogent, les gouvernants occidentaux retournent leurs manies habituelles histoire d’asphyxier d’avantage le continent noir africain avec la complicité des Chefs d’Etats et de Gouvernements membres de la Cedeao, de la Cémac et de l’Union Africaine». Le Rjlb n’est pas allé du dos de la cuillère signifiant que ce comportement raciste du Président Tunisien ressemble à un retour à la situation qui prévalait à l’époque de Ben Ali et l’UE laisse faire laissant ainsi nos frères et sœurs confrontés aux abus. Partant, la jeunesse béninoise éprise de paix et de justice demande à la Commission européenne et aux États membres à respecter les principes fondateurs de l’Union Européenne dans leur approche avec la Tunisie qui décrète des décrets-lois qui portent atteintes à l’indépendance de la justice, menacent la liberté d’expression et facilitent le racisme et l’ethnocentrisme. À la différence du Parlement Européen, la Commission européenne et le Conseil de Sécurité des Nation Unis n’ont pas manifesté leurs inquiétudes quant à la détérioration de la situation en Tunisie. Au contraire, fait observer le Rjlb, l’UE semble obséder par l’idée de voir la Tunisie coopérer sur la question du contrôle des migrations, malgré les discours d’incitation à la haine du Président Kaïs Saïed et la brutalité croissante qui s’exerce à l’encontre des migrants et demandeurs d’asile noirs. En somme, l’effondrement de l’État de droit en Tunisie est une très mauvaise nouvelle pour la population tunisienne, mais aussi pour l’Union européenne. Un constat amer d’autant plus important est que l’UE n’a de cesse que de réclamer la coopération de la Tunisie dans le domaine de l’immigration. Les preuves d’expulsion collective et d’abus commis lors des interceptions en mer devraient inciter l’UE à réfléchir et à suspendre tout soutien financier dans le domaine de l’immigration, afin de ne pas se rendre complice de tels abus. Si l’UE prend au sérieux les droits humains et ses relations avec la Tunisie et les Tunisiens, elle doit de toute urgence changer de cap et arrêter la saignée en affirmant clairement que les droits humains doivent être au cœur des relations qu’elle entretient avec l’administration du Président Kaïs Saïed et se sera justice, insiste le Réseau des Jeunes Leaders du Bénin dans cette plaidoirie à l’endroit des décideurs du monde.
Ccom/Rjlb