Journée internationale des droits humains à la Chaire Unesco DPHD/UAC : « L’équipe Albert Camus » remporte le concours de plaidoirie

Dans le cadre de la célébration de la journée internationale des droits humains et du 74 è anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH), la Chaire Unesco des Droits de la personne humaine et de la démocratie de l’université d’Abomey-Calavi a initié un concours de plaidoirie interuniversitaire qui a connu son épilogue le samedi 10 décembre 2022.

C’était en présence du titulaire de la chaire UNESCO-DHPH de l’UAC, de l’ambassadrice de l’UE au Bénin, Sylvia Hartleif, de l’Ambassadeur de la France près le Bénin, Marc Vizy, d’une délégation des représentations diplomatiques de la France et des Pays-Bas partenaires avec l’ambassade de la Belgique et de l’Allemagne et des militants d’organisations diverses des droits humains. 

 

 

« Les jeunes, ces acteurs de développement : comment garantir leur place dans le développement économique». C’est le thème qui a requis une plaidoirie de deux duos d’étudiants finalistes du concours de plaidoirie devant un jury de trois membres composé de juristes et avocats au barreau du Bénin. Ils ont soumis un document écrit puis présenter face au public une plaidoirie sur le thème. Au terme des présentations, c’est l’équipe Albert Camus composée de Ayola Taïwo ONIONKITON et de Valentine Private SEMANOU qui ont convaincu le jury. C’est par la note de 17/20 que le jury a censuré leur travail et présentation contre 15/20 pour l’équipe adverse, Sérénité du duo Helton Sètondé AVLESSI et Ruth Mahugnon AKPOLI.

A la délibération, « Le duel a été serré. Nous avons pris en compte la rédaction physique du document mais aussi la plaidoirie des deux équipes. Les membres du jury ont donné comme note au premier groupe, 15/20 et pour le second groupe, 17/20 » a confié Edouard Dossa, Magistrat,  président de la chambre des appels de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorismes (CRIET), Président du jury composé de Me Huguette Bokpè-Gnacadja, Avocate, Secrétaire exécutive de l’Institut national de la Femme (INF) et de Dr Bernard Hounmènou, Maître de conférences en Sciences économiques. Ayola Taïwo ONIONKITON au nom de sa coéquipière a dit la joie du duo d’avoir pu réaliser cette prouesse. « Mes impressions sont bonnes. Nous avons travaillé avec beaucoup de pression pour cette victoire. A l’issu de la délibération, nous avons constaté que nos efforts n’ont pas été vains. Nous ne pouvons qu’être contents » a-t-il confié. Pour ce sacre, l’équipe gagnante a enlevé le trophée de la compétition en plus d’un chèque de 150.000 FCFA, deux tablettes et de nombreux documents didactique. Celle qui a fini au pied du podium, l’équipe sérénité s’en est sorti avec deux tablettes, des documents didactiques et un chèque de 100.000 FCFA. Le concours a enregistré la participation de plusieurs équipes qui ont passé les différentes phases et ont été gratifiées elles aussi de divers lots de consolation composés de documents didactiques. Il faut noter que concours s’est essentiellement déroulé en plusieurs phases, notamment la phase écrite qui a consisté en la production d’un mémoire sur un thème puis la phase des plaidoiries orales notamment en quart de finale, demi-finale puis en finale. Abordant le thème, les lauréats ont défendu la thèse selon laquelle, la jeunesse n’est pas le problème, encore moins une solution mais bien «la solution», ce qui a convaincu le jury. Le concours est suivi d’un panel animé par les partenaires, en l’occurrence, Sylvia Hartleif, Ambassadrice de l’UE au Bénin, Conseiller politiques à l’ambassade de France Jonathan Cholet et le Chef de coopération à l’ambassade des Pays-Bas. M. près le Bénin, Antonie De Kemp. Ils ont exposé chacun leurs assis sur le thème et ont présenté leurs différents interventions et projets au Bénin dans différents domaine st surtout au profit de la jeunesse.

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