Le Laboratoire de Boologie et de l’Intégral du Développement a donné une conference publique sur les crises dans le monde depuis quelques temps. Comme à son habitude, la laboratoire a clarifié sa position partant des diagnostics et propose des pistes qui profiteraient au Bénin. La conférence a été conduite par Docteur Coovi Raymond Assogba, (maître de conférences des universités–CAMES), responsable dudit laboratoire.
Une succession d’évènement créant une profonde mutation dans le monde, une mondialisation en échec qui s’est nue en une dé-mondialisation, les guerres de positionnement entre les grandes puissances et les dérapages continues de la science avec la conséquence du coronavirus, l’une des pandémies les plus mortifères du siècle et au monde, la situation des colonies françaises qui se battent pour s’affranchir du joug du franc CFA et les ruses de la Colonie (la France) qui a piraté l’Eco. Le réveil du Mali qui revisite ses Accord avec la France et l’UEMOA. Le conflit de la Russo-Ukrainien et l’OTAN. Une série de crises financières, militaire, de positionnement stratégique, politique traduisant un monde en déconfiture. L’avènement d’une femme « dieu » au Bénin qui défie l’ordre des choses…La monde vit une série de crises qui traduit une grande mutation et mérite qu’on s’y penche. Le Laboratoire de Boologie et de l’Intégral du Développement (LaBoID) s’est prononcé à nouveau sur ces différentes situation et comment le Bénin peut y faire face. Le LaBoID et son directeur scientifique, dR Raymond Coovi Assogba entendent par cette conférence, amener la jeunesse béninoise et cette africaine à se déconnecter d’un système qui prône le développement du sous-développement. Le conférencier a peint un monde en pleine déliquescence aux mains des puissances étrangères via différents accords et structures notamment celles de Bretton Woods, le FMI, la banque mondiale et autres. La Douleur du Benin dans tout cela est qu’elle a subit une double castration de son élite qui de jour en jour de déconnecte de ses sources. Le pays a dès lors besoin d’un idéal social de développement. A cet effet, la « Pensée Vodoun » s’offre en alternative mais elle est contrebalancée par le développement du sous-développement. « Il est temps de désarrimer les politiques publiques des mensonges de coopération, fussent-ils nommés Objectifs de développement durable. C’est ignorer que rien n’est durable; c’est un mensonge de plus comme le mensonge du corona virus” a-t-il fait savoir.
Toutefois, la Rupture s’opère et de diverses façons.
Une double Rupture, le Bénin se démarque avec une femme « dieu »
Dans le monde, un double évènement tente d’instaurer la rupture. Selon Docteur Raymond Coovi Assogba, il s’agit de la Crise sanitaire, la pandémie du Covid-19 puis la troisième guerre mondiale. Cette guerre a-t-il précisé a commencé depuis 2019 et demeure particulière. Au fait, contrairement aux armes à feu, cette guerre qu’a indiquée le conférencier se sert d’armes bactériologiques et de la haute technologie. « Les nouvelles technologies de l’information et de la communication serviraient aujourd’hui à développer les armes humano-biologiques qui sont à la pointe de la Troisième guerre mondiale, déclenchée depuis décembre 2019. Le corona virus est l’arme certaine de la Troisième guerre mondiale. Le mensonge serait une stratégie associée, comme une deuxième arme de la Troisième guerre mondiale” a précisé le conférencier qui a doigté la démocratie, la liberté, le développement et plusieurs ers autres concepts comme de la ruse. Le Bénin n’a pas échappé à cette rupture avec l’avènement d’une femme dieu “Daagbo de Banamè” avec sa rhétorique.
De l’intérêt de la pensée Vodoun
“la Troisième Guerre mondiale, elle, a commencé depuis décembre 2019 ; c’est une guerre asymétrique qui se fait avec les armes bactériologiques sous couvert du mensonge des médias ; les Occidentaux ont planifié se débarrasser des peuples détenteurs de richesses minières, en utilisant les armes bactériologiques sous le couvert de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et un projet d’assurance maladie universelle, annoncé tous azimuts dans les pays africains” a décrit le conférencier qui croit en connaître les finalité: “ l’objectif visé, c’est l’effacement de la puissance du Vodùn sur terre” selon Docteur Raymond Assogba. Face à cela, l’âge d’or s’impose et cet âge doit être gouverné par la pensée Vodoun. « Il est temps de faire confiance à la jeunesse béninoise et mettre les Zangbeto, les Gɛlɛdɛ, les Kwlito, i.e. les forces du Vodùn au centre de la micro finance pour distribuer les bienfaits de la croissance économique. Il est temps de considérer l’efficacité du vodùn Dan comme espace de création des banques accessibles aux vodùnnᴐ, en libérant l’énergie de la confiance envers les Favi qui créent et officient dans les marches ». C’est bien cela « le temps de nous-même » emprunté à Aimé Césaire, celui de construire la puissance Voodun, l’unique alternative au mensonge de l’occident selon le conférencier. Il a suggéré donc une « gouvernance selon la loi et les principes dérivés de l’histoire du peuplement du territoire ; et selon cette modalité, l’or, image de l’éclat du consensus partagé et de la conscience collective est l’axe de focalisation qui dialectise les différences entre les groupes sociaux, et sert de repère à tout égoïsme, à toute perte” a précisé le conférencier. En clair, Vodùn est l’historicité du Bénin qui ne doit pas imiter les Français pour penser à l’identité a-t-il martelé. Car, les termes de liberté et de justice sont français et constituent des aberrations en langue fongbé a défendu le conférencier. Selon lui, “ dans le Pays du Vodùn, c’est la solidarité et le Fa qui sont les valeurs de la dynamique sociologique et politique”. C’est pourquoi, “Remettons-nous à notre solidarité, celle du Tolɛgba qui est le projet de société du 10 janvier. Là où est un Tolègba, il n’y a pas de terroriste, ni d’injustice, sinon seulement la sécurité, le soleil et la…lune” a-t-il lancé avant de préciser que la crise aujourd’hui au bénin n’est pas financière mais d’historicité.
Oslo Chester WANOU