La République du Bénin a connu de grands événements heureux et malheureux au cours de l’année 2021. Qui en sont les vrais acteurs ? Qu’ont-ils fait ? Quelle opinion les populations ont porté sur leurs faits et gestes ? Éléments de réponse dans ce dossier réalisé par la rédaction
Patrice Talon, Président de la République
De par son statut, c’est le personnage qui aura beaucoup plus fait parler de lui en 2021. Le président Patrice Talon a marqué l’actualité politique pendant toute l’année. Il est constamment au-devant de la scène, de par ses obligations d’État. Chacune de ses interventions suscite de nombreux commentaires. Décrié par les forces politiques de l’opposition, il ne fléchit pas. Il parvient toujours à trouver la parade idoine pour se mettre à l’abri des critiques contre sa gouvernance. Réélu à l’occasion de l’élection présidentielle du 28 avril 2021, le président Patrice Talon sort grand vainqueur des premières élections de l’avènement de la réforme du système partisan, ceci, dès le premier tour avec pour particularité, la notion de parrainage qui fait désormais partie intégrante du processus électoral. Initiateur desdites réformes, l’homme réussit cette nouvelle expérience démocratique, même s’il est à reprocher à ces élections une réelle absence d’inclusivité, du fait de l’exclusion de certains candidats. Investit pour un second mandat de cinq ans, l’actuel locataire de la Marina a placé son second quinquennat sous le signe du « hautement social ». Ce qui se traduit déjà par des réformes devant permettre une amélioration des salaires des fonctionnaires de l’Etat.
Paul Hounkpè : SEN du parti FCBE et Chef de file de l’opposition
A travers ses options politiques controversées aux yeux de l’opinion publique, Paul Hounkpè passe pour être l’acteur politique le plus décrié au titre de l’année 2021. A la tête d’un des plus grands partis politiques ayant une représentation nationale et hérité du régime défunt, le Secrétaire exécutif national du parti Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE) n’a pas travaillé de manière à consolider cet encrage politique. Il a été véritablement ce que la politique incarne de mauvais, de perfide, de ruse, etc. Et cela s’est remarqué avec le désenchantement total des militants du parti. On se demande si le parti en compte encore. Divisions, dissensions, etc. C’est une vraie pagaille qui s’installe, avec à la clé, des décisions qui sont loin de faire l’unanimité. Nommé chef de file de l’opposition, il se trouve entre le marteau et l’enclume, contraint ainsi de donner une chandelle à Dieu et une chandelle au diable. Cette opposition à peine voilée fait que le parti se vide de ses militants et perd totalement son audience.
Joël Aïvo, Professeur agrégé de droit constitutionnel, acteur politique de l’opposition
Candidat recalé aux élections présidentielles du 28 avril dernier, le Professeur agrégé de droit constitutionnel a été arrêté et fait prisonnier politique. Neuf mois après un marathon judiciaire, il sera condamné à 10 ans de prison ferme et 40 millions d’amende par la juridiction d’exception Criet (Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme), pour blanchiment de capitaux. Un verdict assez lourd et dénoncé par les États-Unis d’Amérique, la plus grande démocratie au monde. De quoi faire dire à certains qu’il s’agit d’un procès politique. « Je me suis offert….Faites de moi ce que vous voulez », a-t-il déclaré peu avant le verdict. L’initiateur du dialogue itinérant a refusé d’exercer son droit de recours en refusant d’interjeter appel.
Reckya Madougou : Ancienne ministre, femme politique
Au même titre que Joël Aïvo, Reckya Madougou a été d’abord victime d’une arrestation brutale digne d’une d’une séquestration. Son rêve de briguer la magistrature suprême a été brisé, suite à son arrestation à la sortie d’une conférence de presse tenue à Porto-Novo. Conduite cette nuit à la Brigade économique et financière (Bef), elle ne retournera plus chez elle. La passionaria de l’Inclusion financière et militante politique engagée a été condamnée à 20 ans de prison ferme, assorti d’une amende de 75 millions de francs CFA par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), pour financement du terrorisme. Un procès dénoncé par l’administration Biden et de nombreuses personnalités au plan international.
Aké Natondé, député à l’Assemblée Nationale et promoteur de HECM
Président de la commission éducation au parlement, Promoteur de la Haute école de commerce et de management, Aké Natondé a été l’une des perles rares du Bénin en 2021. Dans son domaine de prédilection, l’homme a impacté. En plus des initiatives de cours en lignes qu’il est l’un des rares promoteurs à prendre, de l’appui au gouvernement face au Covid-19, ce élu parlementaire s’investit dans la promotion de l’excellence et a maintenu le cap. HECM son école est l’une des plus aptes et au goût du jour pour le numérique avec la certification ICDL. Autant d’initiatives qui ont valu à l’école leader de décrocher au Rwanda un prix d’excellence en 2021, seule Université béninoise à ce rendez-vous et l’une des rares venues de l’Afrique de l’Ouest. Ceci est le fruit de la culture de l’excellence dans cette école qui met en place de scènes pratiques dont l’une des plus singulière est le recrutement annuel d’enseignements permanent. Ce qui influence positivement les performances des étudiants aux examens nationaux avec des résultats de 100% de réussite dans plusieurs filières, la session écoulée.
Aurélien Agbénonci : Ministre des affaires étrangère et de la coopération
A la tête d’un département ministériel perçu comme la vitrine du pays, le ministre Aurélien Agbénonci est sans doute l’homme qu’il faut à ce poste de responsabilité pour donner plus de visibilité au Bénin. Mission accomplie pour ce haut cadre, à première vue, taciturne, mais plein d’énergie débordante, lorsqu’il est question de se mettre au service de la République. A plusieurs occasions, il l’a prouvé. Ce collaborateur dévoué du président Patrice Talon a laissé des empreintes indélébiles sur l’année 2021, pour avoir élevé la diplomatie béninoise. La restitution des trésors royaux au Bénin par la France n’aurait pas été chose possible, s’il n’y avait pas des citoyens qui ont défendu vaillamment le dossier. La-dessus, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération y a pesé de son poids. La nation toute entière lui est reconnaissante.
Ignace Benjamin Hounkpatin, ministre de la Santé
La crise sanitaire due à la Covi-19 l’a davantage révélé au grand public. Marius Hounkpatin s’est vu confié une mission assez difficile dans le cadre de la lutte contre la propagation du coronavirus. L’homme a réussi le pari. Il a su mobiliser tout le personnel sanitaire pour éviter au Bénin un désastre humain. Les premières mesures prises dans le cadre de cette pandémie meurtrière et celles qui ont suivi ont accouché des résultats probants sur le terrain. Le ministre de la santé a été héroïque pendant toute la période pré et post confinement et la gestion actuelle de cette pandémie. On cessera jamais de lui jeter des lauriers. Le ministre de la Santé, Marius Hounkpatin n’a pas fini de rassurer qu’il est incontestablement l’homme qu’il faut à ce poste pour conduire, avec succès, les politiques gouvernementales en matière de santé. Et dans le cadre de la gestion de la pandémie liée à la Covid-19, l’homme a démontré son savoir faire. Le Bénin a prouvé sa parfaite maîtrise de cette crise sanitaire mondiale. Messages, sensibilisations, alertes, etc, rien n’a été de trop pour prévenir et protéger la santé des populations. La gestion optimale de la pandémie montre que le Bénin a des compétences qu’il ne faut pas négliger.
Angelo Ahouandjinou, maire de la commune d’Abomey-Calavi
Actuel locataire de la mairie d’Abomey-Calavi, Angelo Ahouandjinou est l’un des maires les plus actifs. Le nouveau maire de la commune d’Abomey-Calavi n’a pas mis du temps pour se mettre en vedette. Très tôt, il a engagé des réformes salvatrices pour rompre avec les mauvaises pratiques de gestion qui avaient cour par le passé. A son avènement, la mafia foncière a pris un recul cinglant. Le maire Angelo Ahouandjinou s’inscrit dans une approche différente à celle de ses prédécesseurs. Il imprime une nouvelle forme de gestion dans les affaires foncières sans céder à la tentation. L’organisation des forces vives de la commune d’Abomey-Calavi est une preuve de la gestion participative qu’imprime le maire Angelo Ahouandjinou à la tête de cette administration locale.
Cyrille Gougbédji, Gestionnaire-Mandataire de l’Anip
C’est l’une des entités publiques les plus sollicitées au titre de l’année 2020-2021. Le Gestionnaire-Mandataire de l’Anip, Cyrille Gougbédji a su s’inscrire au rang des acteurs de la modernisation de l’Etat civil au Bénin. A la tête de l’une des rares agences dont l’utilité n’est plus à démontrer, Cyrille Gougbédji impose ses marques. La structure a acquis une grande audience ces 12 derniers mois. Avec une équipe dynamique et constamment portée vers la recherche de l’excellence, la structure a véritablement comblé les attentes. Des actes sécurisés avec un processus entièrement dématérialisé, des représentations ou bureau partout au Bénin et même étendu aux arrondissements des grandes villes, notamment Cotonou, l’ANIP fait un travail impeccable, unanimement salué par tous les béninois aussi bien de l’intérieur que de l’extérieur qui peuvent partout dans le monde, obtenir leurs actes d’Etat civil en un clic avec l’ANIP.
Claudine Prudencio, Présidente du parti UDBN
L’honorable Claudine Prudencio est l’une des rares amazones politiques des temps modernes. La désormais présidente du parti Union Démocratique pour un Bénin Nouveau (UDBN) a laissé à jamais son nom gravé dans l’arène politique nationale. En dehors des œuvres sociales qu’on lui connaît, l’ex-première secrétaire parlementaire du bureau de la 7ème législature est une femme de conviction. A plusieurs occasions, elle l’a démontré. Elle détient, à elle seule, le secret de la mobilisation. Dans la 6ème circonscription électorale, l’honorable Claudine Prudencio a réussi à s’imposer. Son parcours politique au niveau de la gent féminine est exceptionnel. A l’ère de la réforme du système partisan, elle s’est encore illustrée positivement en faisant de son parti un grand bloc. Après s’être impose dans la sixième circonscription électorale, l’UDBN dont la présidente est nommée à la tête de l’Institut National de la Femme (INF), a désormais adhéré au Bloc Républicain (BR), parti de la mouvance.
Mario Métonou, Procureur spécial à la Criet
La seule évocation de l’institution qu’il préside suscite au sein de l’opinion publique, peur et psychose. Le procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme a beaucoup fait la une de l’actualité de par les décisions rendues. Dernière-née des structures au sein de la maison judiciaire, la Criet a ravi la vedette aux autres institutions du troisième pouvoir. Les nombreuses interpellations des autorités politico-administratives par le procureur spécial à la Criet suscitent grognes et murmures au sein de l’opinion publique. Face aux critiques incessantes à l’endroit de son institution, Mario Métonou reste imperturbable.
Romuald Wadagni, ministre d’Etat chargé de l’Economie et des Finances
C’est l’un des rares membres de l’exécutif béninois le plus productif. Le ministre de l’Economie et des Finances du Bénin, Romuald Wadagni déjoue les pronostics en sa faveur. Il fait parler son génie et séduit, par ses compétences, la communauté internationale. Romuald Wadagni bâtit une réputation qui fait de lui, l’un des jeunes argentiers nationaux qui ont laissé des empreintes indélébiles à la tête du ministère de l’Economie et des Finances dans l’espace Uémoa. Grâce à son savoir-faire, les politiques macroéconomiques engagées par le gouvernement béninois ont eu des résultats probants. Romuald Wadagni est une étoile qui brille de mille éclats. Il est l’un des plus jeunes ministres du Bénin et de l’espace Uemoa dont la compétence séduit et force l’admiration. A lui, le Bénin doit aujourd’hui la restructuration des équilibres macroéconomiques grâce aux réformes de bon aloi menées et conduites avec tact. Jeune cadre intelligent, dynamique, compétent et chez qui la matière grise existe à profusion, L’histoire retiendra que dans le tournant politique d’avril 2016, le Bénin a eu un ministre de l’Économie et des Finances qui a marqué les esprits. En témoigne le classement de Financial Afrik qui le place en deuxième position des 5 meilleurs ministres de l’espace économique Uemoa qui ont marqué 2021.
Hervé Hehomey, Ministre des Infrastructures et des Transports
Au sein de l’exécutif béninois, il aura été l’un des ministres les plus actifs sur le terrain, grâce à la densité des actions relevant de son département. Yves Hervé Hehomey est constamment sur le front. Il affiche une présence active sur le terrain dans le cadre du suivi régulier et l’achèvement diligent des différents chantiers et infrastructures ouvertes dans le pays. C’est un cadre qui affiche au quotidien un dynamisme profond pour révéler le Bénin dans le domaine des infrastructures. En faisant son grand retour au sein du gouvernement de la Rupture, le ministre Yves Hervé Hehomey a une fois encore démontré tout le bien qu’on dit de lui. Il a prouvé au chef de l’Etat qu’il mérite la confiance placée en lui. L’homme a réussi à décréter un état de veille permanent sur les nombreuses réformes opérées dans le secteur des transports au Bénin. En témoigne l’exécution diligente du projet asphaltage qui a changé le visage de beaucoup de villes du Bénin.
Angela Kpeidja, journaliste
C’est l’une des rares femmes à se mettre en vedette au cours de l’année 2021. Journaliste-animatrice, spécialisée dans les questions de santé à l’Ortb, Angela Kpeidja s’offre une grande audience pour ses nombreuses dénonciations liées au harcèlement sexuel en milieu professionnel. Véritable icône de la lutte contre ces perversités humaines. Son combat lui a même valu l’écoute du président Patrice Talon qui lui a même apporté son soutien indéfectible. Cerise sur le gâteau, cette femme battante a fait sortir un livre intitulé « Bride de silence ». Un ouvrage-témoignage dans lequel Angela Kpéidja, son auteure, raconte ses douloureuses expériences de femme harcelée et interpelle la société sur toutes les formes de violences contre les femmes. La sortie officielle de l’œuvre a eu lieu le vendredi 20 août 2021 et a eu un écho favorable.
Houngbédji Wilfried Léandre : Secrétaire général adjoint et porte-parole du gouvernement
Ancien professionnel des médias, le Secrétaire général adjoint et porte-parole du gouvernement n’a pas fini de surprendre l’opinion publique nationale et internationale pour son sens de discernement. Jeune et talentueux journaliste, ancien patron du syndicat des journalistes, naguère tourmenté sans relâche par des traitements injustes et cruels par le gouvernement défunt, traité avec brutalité par son employeur pour son franc parler et son professionnalisme avéré, il est devenu cette année, secrétaire adjoint et porte porte-parole du gouvernement Talon. Une mission qu’il assume avec brio et dextérité. Il suffit de voir ses déclarations publiques sur les sujets d’actualité pour s’en rendre compte. Toujours pondéré, il ne cesse de convaincre, d’abord par son art oratoire et ensuite, la logique de ses idées jamais partisanes, mais cartésiennes.
Alain Hinkati, Dg Douanes
C’est l’homme qui touche à tout. Le sapeur-pompier que le gouvernement béninois sollicite à tout moment pour relever le niveau de performance des entités publiques. A chaque fois, Alain Hinkati surprend agréablement par son expertise assez rare. Un cadre d’une autre dimension intellectuelle qui aime relever les défis. Aujourd’hui encore à la tête de l’administration douanière, l’homme a créé la sensation en mettant fin à certaines pratiques rétrogrades et qui prennent en otage la croissance économique du pays. La communauté économique est satisfaite des options prises par le premier directeur civil à prendre la tête de cette entité économique, pourvoyeuse de ressources financières à l’État.
Nicolas Yénoussi, Directeur général des impôts
C’est véritablement l’ère des réformes et des innovations à la Direction Générale des Impôts (DGI). A la manœuvre, Nicolas Yénoussi, insatiable dans l’effort et toujours accroché à la performance. Sous lui, l’administration fiscale se modernise et offre des services de qualité. Un management hors pair et qui ouvre des perspectives heureuses à cette entité publique. Les usagers s’accordent à reconnaître que les lignes bougent dans la maison. Et l’une des réformes phares qui fait aujourd’hui forte sensation est bien évidemment les factures normalisées. Une initiative qui vise à assainir l’environnement économique national, notamment le milieu de des transactions financières.
Johannes Dagnon, Directeur du Bureau d’Analyse et d’Investissement
A la tête du Bureau de l’Analyse et de l’Investigation, structure rattachée à la Présidence de la République, Johannes Dagnon reste et demeure l’oreille indiscrète du président Patrice Talon en ce qui concerne les options politiques susceptibles d’ouvrir des perspectives heureuses à la nation. Souvent considéré comme le numéro deux de l’exécutif béninois, même s’il n’est pas membre du gouvernement, l’Expert-comptable respecté détient un grand pouvoir de décision. L’ancien patron du cabinet Fiduciaire d’Afrique reste le bras opérationnel en ce qui concerne la conception et la mise en œuvre du Programme d’actions du gouvernement (PAG). Il représente une oreille attentive pour le président Patrice Talon en ce qui concerne des grands dossiers économiques. Grâce à son intelligence créative et son savoir faire, il a réussi à insuffler au BAI un dynamisme nouveau.
Hervé Guèdègbé, Secrétaire Exécutif de l’ARCEP
Dans l’administration béninoise, il y a de ces cadres qui font preuve d’une grande éfficacité en toute discrétion. C’est ainsi qu’il faut qualifier l’apport intellectuel de Hervé Guèdègbé, Secrétaire Exécutif de l’ARCEP. Un cadre qui recherche constamment la perfection en toute chose. C’est d’ailleurs l’une de ses qualités indéniables. Servir la République, quel que soit le prix à payer. Un engagement qui poussent l’homme à défendre les consommateurs des produits de la communication électronique notamment face aux dérives et pratiques malsaines des GSM. Hervé Guèdègbé est constamment dans la productivité et la réactivité. Ce qui fait qu’il prend toujours des décisions judicieuses en faveur des populations.
Olivier Boko : Chargé de mission du chef de l’État
Il ne fait jamais des apparitions publiques. Mais Olivier Boko est un personnage dont l’audience et la popularité ne cessent de grimper, de par le rôle qu’il joue aux côtés du président Patrice Talon. Discret à l’image de son ami de vieille date, Olivier Boko reste une pièce importante du sérail gouvernemental. Fidèle en amitié, c’est quasiment l’homme de confiance du président Patrice Talon. Il ne cesse de prêter une oreille attentive au chef de l’État au sujet des préoccupations majeures portant sur le développement inclusif de la nation béninoise. Méticuleux et toujours poussé par le sens des détails, il est tout simplement le cerveau pensant de certaines grandes réformes conduites avec succès.
Chantal Ayi : Députée à l’Assemblée nationale
Elle acquiert une audience certaine depuis son élection au sein du Parlement béninois, 8ème législature. Chantal Ayi bâtit chaque jour une réputation digne d’une amazone des temps modernes. Sur plusieurs fronts, elle fait parler son charisme et imprime ses marques. Pondérée dans ses déclarations publiques, elle se positionne comme la future vedette de l’animation politique au niveau de la gent féminine. Membre du comité exécutif de la Fédération béninoise de football, en charge de la commission du football féminin, Chantal Ayi s’illustre positivement sur le terrain en posant des actes louables.
Vano Baby : Artiste chanteur
Sa célébrité n’est plus à démontrer. C’est le personnage le plus en vue dans le monde culturel pour son genre musical très engagé et teinté d’une petite dose d’humour. Un genre musical qui ne cesse de rehausser son audience. Aujourd’hui, Baby Vano est l’artiste chéri et chouchouté des Béninois. Tant il a su créer un lien de familiarité entre lui et ses fans.
Boni Yayi : ancien président de la République
Sans être aux affaires, Boni Yayi reste une grande attraction du peuple Béninois. Il a plusieurs reprises, il a prouvé par ses sorties médiatiques et ses prises de position. Les Béninois retiennent encore l’audience à lui accordée par le chef de l’État où l’ancien président a d’abord lorgné le siège à lui réservé avant de s’assoir. Comme il l’avait annoncé quand il était au pouvoir, l’homme s’est engagé dans la vie pastorale en proclamant la bonne nouvelle.
Nicéphore Soglo: ancien président de la République
Il doit être l’homme le plus malheureux de l’année 2021. Déjà sous le coup de l’exil forcé de son fils Lehady Vinagnon Soglo, le premier président à avoir conduit la transition démocratique de 1990 a perdu sa fidèle campagne, l’ex première dame, Rosine Vieira Soglo, décédée après des ennuis sanitaires. Depuis, l’homme ne fait plus de déclarations tapageuses. La dernière en date est l’opinion émise sur le message du président Patrice Talon sur l’état de la nation. Il fait progressivement ses adieux à la scène politique.
Eric Houndété : acteur politique de l’opposition, président du parti Les Démocrates
C’est un personnage politique qui a habitué les populations à des positions ambiguës. Certes, encore, Eric Houndété s’est illustré dans son style légendaire en gardant un silence suspect depuis les arrestations et les condamnations de ses ex-compagnons de lutte, Joël Aïvo et Reckya Madougou. On ne sait plus s’il est toujours de l’opposition ou s’il a fait une autre option politique.
Luc Sètondji Atrokpo
Maire de la ville de Cotonou et président de l’Association des communes du Bénin, Luc Sètondji Atrokpo s’impose de plus en plus par son leadership et surtout son sens de l’humain. En dépit de ses ennuis de santé dernièrement, le président des maires a pris nombreuses initiatives de développement. Il s’agit notamment de la construction de plusieurs salles de classes dans de nombreuses écoles de la ville de Cotonou. Sous son leadership, une brigade nocturne a vu le jour à la mairie, ce qui a permis d’optimiser la mobilisation des ressources financières avec des prévisions largement dépassée avant même échéance. Cela a permis de renforcer le service à la population et d’apporter assistance à des couches vulnérables pour une prospérité partagée dans la commune. La gestion, foncière qui pose problème dans nombre de commune au Bénin a également retenu l’attention de l’édile de Cotonou qui y a posé des actes forts, susceptibles de participer à une meilleure gestion et de rassurer des propriétaires terriens. En sa qualité de président de l’ANCB, il a à la tête des maires marqué leur implication dans la lutte contre le coronavirus.
Louis Vlavonou
Président de l’Assemblée nationale, Louis Vlavonou a assuré avec des pairs députés, le dynamisme de l’Assemblée nationale présente dans le contrôle de l’action gouvernementale. Le président du parlement présent à certaines rencontres internationales, a réussi tout de même à vendre le Bénin. Il a réussi à faire opter tous ses rapports d’activité et mobiliser la quasi-totalité des élus du peuple. L’absentéisme sous le règne de Louis Vlavonou président de l’Assemblée nationale est devenu une histoire. Plusieurs projets de lois profitables ont abouti et participent du mieux-être de la population béninoise.
Léonide Sinsin, DG ARESS SARL
Directeur général de Aress SARL, société intervenant dans la promotion de l’énergie solaire, Aress Sarl conduit la révolution dans l’énergie au Bénin avec le solaire. Grâce à l’offre solaire pour tous, Aress Sarl sous le leadership de son directeur général Léonide Sinsin parvient à accompagner de nombreux sociétés et particuliers à disposer d’énergie propre, moins chère et surtout à surmonter sans craindre les quelques rupture enregistré encore dans le réseau de distribution de la Sbee. Ce jeune dynamique représente l’un des rares acteurs, très dynamique dans son domaine. En témoigne sa présence et ses brillantes prestations sur différents évènements ou rencontres sur l’énergie en 2021.
Soumaïla Yaya, DGPR
Directeur général de la Police républicaine, le Contrôleur général Soumaïla Yaya a convaincu par sa maitrise des enjeux. Les nids d’insécurité sont tenus au respect, ce qui permet aux populations de vaquer paisiblement à leurs activités. Grâce à des patrouilles un peu partout dans le pays, les flics assurent efficacement la sécurité et l’ordre. Les policiers béninois sont effectivement devenus une partie du peuple, une police citoyenne à l’écoute de la population et ne tardent pas à répondre aux sollicitations. On note une troupe unie qui s’entend pour relever les défis du secteur. Partout au Bénin, les populations craignent moins pour leur sécurité si ce n’est les récentes attaques terroristes dans le Nord du pays qui alimentent la peur. Mais déjà, des initiatives sont en cours pour continuer par protéger l’intégrité du territoire national.
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