Le mercredi 17 novembre 2021, à l’Université d’Abomey-Calavi, l’actuel Directeur du Collège d’enseignement général (CEG1) de Savalou, Léandre Gandji a soutenu avec satisfaction du jury, sa thèse de doctorat en nutrition et sciences alimentaires. Une présentation qui lui a permis d’être désormais compté au rang des Docteurs de l’Université d’Abomey-Calavi.
« Valorisation des Régimes Mucilagineux Locaux dans l’Alimentation au Bénin : Recettes Traditionnelles, Caractéristiques Physico-chimiques et Fonctionnelles ». C’est le thème sur lequel a porté la thèse présentée par le nouveau Dr de l’Université d’Abomey-Calavi, Léandre Gandji. Conscient de la malnutrition chez les enfants et les adultes, de la sécurité alimentaire en Milieu rural au Sud du Bénin, l’impétrant a choisi de travailler sur ce thème afin de montrer les vertus que comportent les Légumes Mucilagineux Locaux. Ce travail scientifique réalisé sous la direction des Professeurs Titulaires Julien Gozens Djègo et Evariste S. Mitchikpe paraît salvateur en raison de ses fruits de recherches. A travers cette étude, il s’agit pour Léandre Gandji est d’évaluer le potentiel en Nutriments des légumes, évaluer l’incidence des procédés traditionnels, caractériser les procédés traditionnels de préparation des aliments, recenser les connaissances Ethnobotanique. En effet, selon le Docteur Léandre Gandji, ce travail de recherche consiste à valoriser nos légumes qui sont très riches en complément alimentaires mais sous utiliser sous nos cieux par nos populations.
Dans son explication, Léandre Gandji confie que plusieurs types de traitements thermiques, comme culinaires et industriels, appliqués aux légumes Mucilagineux locaux influencent les profils organoleptiques, nutritionnels et fonctionnels des légumes Mucilagineux. De façon usuelle les traitements appliqués sont l’ébullition, le séchage à l’ombre et la cuisson à la vapeur. Il recommande à cet effet l’amélioration des procédés traditionnels de recettes à base de légumes mucilagineux locaux accessibles et à haute valeur nutritionnelle en vue de leur valorisation pour la formulation des compléments alimentaires. Ce qui pourrait s’expliquer, à en croire Léandre Gandji, par la diminution des valeurs nutritionnelles de ces légumes Mucilagineux locaux. Lesquelles légumes, de par leur teneur en protéines, peuvent être utilisées pour enrichir les aliments infantiles en protéines surtout qu’il est question des protéines d’origine végétale. C’est devant un jury international que Léandre Gandji a planché. Il s’agit du président du jury professeur Paulin Azokpota et les membres : les Maîtres de conférences Amoussa Hounkpatin Waliou, Hama Fatoumata Épouse BA,Koffi Koudouvo.
Pour le jury présidé par le Professeur Paulin Azokpota, ce nouveau Docteur a présenté un travail de haute qualité scientifique et a défendu avec brio sa thèse de doctorat. Raison pour laquelle, le jury lui a décerné à l’unanimité le titre de Docteur de l’UAC avec la mention très honorable et les félicitations du jury. Le directeur de la thèse, le professeur Julien Djègo note avec satisfaction que la thèse du jeune Docteur pose le problématique liant à l’insécurité alimentaire et à la valorisation des produits végétaux. Selon le directeur de la thèse, la thématique qu’il a traitée présente un intérêt pour l’orientation des produits nutritionnels non seulement au Bénin mais aussi dans la sous-région. A en croire Julien Djègo, directeur de thèse, la thèse de Léandre Gandji vient dans un contexte où l’insécurité alimentaire et nutritionnelle constituent un problème crucial. Il a abordé une approche multi-dixiplinaire, associant la science de vie et social pour aboutir à un résultat ou à des réponses escomptés.
E.S