L’assurance maladie deviendra obligatoire pour tous les citoyens béninois dès janvier 2022. C’est du moins l’essentiel à retenir d’un entretien avec Venant Célestin Quenum qui a donné d’autres précisions. C’était à l’occasion d’une sortie dans les médias.
Au nombre des mesures de protection en santé publique, l’obligation à une assurance santé dès le mois de janvier 2022. Ainsi en a décidé le gouvernement béninois et les autorités en charge du secteur. Dans un entretien accordé à un média local, Docteur Vénant Qurenum, directeur de l’Agence nationale de protection sociale (ANPS) a justifié la pertinence d’une telle mesure. La présente mesure est en lien avec les cas de patients qui sont parfois admis dans les structures sanitaires. A l’en croire, ces derniers vivant dans une “extrême pauvreté” se retrouvent pour la plupart, dans l’incapacité de payer les frais liés aux soins. Ce qui fait qu’ils sont souvent gardés dans les centres de santé, attendant qu’une bonne volonté vienne prendre en charge leurs soins.
«Faciliter la vie sociale aux couches défavorisées»
Selon le coordonnateur, la souscription à l’assurance maladie vient faciliter la vie à cette catégorie sociale. A l’en croire, le gouvernement les a pris en compte dans le volet assurance du projet ARCH en phase pilote dans sept Communes avant d’être bientôt généralisé. » Les populations que nous considérons comme des pauvres extrêmes ont déjà leur carte biométrique…elles accèdent déjà au service d’assurance maladie grâce à leur carte d’identité nationale biométrique, a-t-il précisé. C’est sans commune mesure avec tout ce qui se fait en termes de primes d’assurance-maladie dans le pays et avec les assureurs privés. D’autres précisions ont été données sur les catégories de personnes au sein de la population. Les personnes inscrites par exemple dans la catégorie des pauvres, mais qui ne sont pas des extrêmes pauvres « seront amenés à venir souscrire à une assurance maladie subventionnée». «Soit on les retrouvera dans la catégorie des pauvres et ils vont d’office bénéficier des subventions de l’Etat ou soit c’est des non pauvres qui doivent souscrire par eux-mêmes à l’assurance-maladie », affirme le directeur général de l’Agence nationale de protection sociale et coordonnateur du projet ARCH.
E.S