Le journaliste au quotidien public, La Nation, lauréat du Prix du développement africain est rentré d’Abidjan où il a été primé pour sa contribution au développement à travers son article intitulé Leadership africain : le Bénin en net progression. Au détour de cet entretien, il confie ses impressions et donne oriente la jeune génération à œuvrer pour le développement de leur secteur d’activité.
Vous avez été lauréat du prix du Développement africain dans le domaine de la presse. Que représente pour vous ce prix que vous avez reçu à Abidjan ?
Je voudrais remercier Ivoire Prestige services Communication, une structure émanant des organisations de la Société civile africaine. Le prix du Développement africain, plus spécialement dans le domaine de la Presse dont je suis lauréat, vient comme le couronnement d’une trentaine d’année de carrière accomplie dans l’humilité, la dignité et dans le strict respect des règles déontologiques régissant notre métier, le journalisme. Je dédie ce prix à la rédaction du journal, La Nation, et l’Office National d’Imprimerie et de Presse(ONIP), qui édite le journal qui m’a vu accomplir mon cursus professionnel. Je dédie aussi ce prix aux responsables de l’Office qui n’ont d’ailleurs ménagé aucun effort pour me permettre d’aller à cet évènement pour recevoir ce prix prestigieux qui vient reconnaître les efforts d’acteurs africains sélectionnés dans la sous-région pour leur action en faveur du développement dans leurs domaines de compétences respectifs. C’est une reconnaissance de l’immense effort des médias sous-régionaux et africains. Donc une prime à l’effort. Une invite à la jeune génération, pour mieux accomplir sa mission.
Dans quel contexte avez-vous écrit l’article qui vous a valu ce prix
Le journal de service public La Nation, un organe de référence nationale dont je suis agent, lu par plus d’un million de lecteurs et qui a connu plusieurs mutations depuis sa création dans les années d’indépendance a publié l’article qui m’a valu ce prix. L’article est intitulé Leadership en Afrique : le Bénin en net progression. Cet article est le résultat de mes constats sur les efforts du gouvernement de mon pays qui, malgré les effets néfastes de la pandémie du Coronavirus a su trouver des solutions pour atteindre des performances remarquables et appréciables sur le plan sous régional. Des résultats qui ont impacté positivement la vie des populations béninoises. Il s’agit donc des actions phares ayant contribué à soulager les peines des populations au cours de cette période de grande pandémie. L’article a été écrit pour montrer à la face du monde ce qui se fait dans mon pays.
Combien étiez-vous à compétir à ce prix international ?
Je dois d’abord préciser que c’est une initiative d’Ivoire Prestige services Communication, initiatrice de ce prix institué depuis 2018. Elle est une structure émanant des organisations de la Société civile africaine ayant des partenaires presses sur tout le continent dont la mission est de détecter et récompenser les élites africaines qui ont contribué au développement. Pour l’édition 2021, vingt-neuf (29) personnalités sur les 350 propositions ont été distinguées à la suite d’une sélection faite par un jury international. Parmi ces lauréats, il y des personnalités de toutes catégories socioprofessionnelles, notamment des professionnels des médias, des députés, ministres, maires, opérateurs économiques, des chercheurs et autres.
Quelles sont vos perspectives
Après un certain nombre d’années de service dans le domaine des médias notamment la presse écrite, nous pensons pouvoir contribuer au développement de notre secteur et par ricochet celui du pays. En mettant en lumière les actions qui renforcent le développement du Bénin à travers un article primé en Côte d’Ivoire, nous montrons ainsi à la jeune génération que nous acteur des médias avons un rôle à jouer. C’est une dynamique appréciée par Konan Kouadio Bertin, ministre ivoirien de la réconciliation nationale. La rencontre s’était déroulée sous sa présidence au Palm Club hôtel d’Abidjan en présence d’une frange de personnalités composées aussi bien des acteurs politiques que de la société civile. Je me rappelle que le ministre ivoirien Konan Kouadio Bertin, en charge de la réconciliation nationale a apprécié cette initiative à récompenser et reconnaître des élites africaines qui se sont fait remarquer dans leur domaine d’activité. Il a promis que l’état de Côte d’Ivoire s’inscrira toujours dans cette logique de cohésion.
Entretien réalisé par la Rédaction