La démission annoncée à grand renfort médiatique par Théophile Yarou précédemment premier secrétaire national adjoint du parti FCBE peut-être considérée comme du leurre, du bluff et une véritable fuite en avant. En réalité, les arguments avancés par le démissionnaire, s’ils sont vraisemblables, ne reflètent pas nécessairement la vérité des faits.
La vérité est que Théophile Yarou savait qu’il risquait la radiation du parti FCBE pour avoir commis ce qu’on peut appeler » faute lourde » selon l’article 118 du règlement intérieur du parti FCBE. En effet, cet article stipule que « Toute prise de position concernant les grands problèmes du parti doit se référer à la doctrine et aux instances du part. De même que Toute déclaration à la presse, à la radio, ou à la télévision doit être entourée des mêmes précautions ». Or on sait que dans la fièvre des élections présidentielles, pour peu qu’il n’a pas pu se faire designer comme candidat du parti, Théophile Yarou a pris d’assaut la presse nationale et internationale pour faire des déclarations calomnieuses contre les autres responsables et discréditer le parti. Et c’est le plus car le même règlement intérieur en son article 127 précise que les actes passibles de suspension sont entre autres : Les actions tendant à semer la division et la confusion au sein du parti ; Les campagnes de médisances et de dénigrement du parti, de ses membres et de ses responsables.
Plus loin l’article 128 du même règlement intérieur rapporte que les mêmes actes visant à discréditer le parti sont passibles de destitution et à l’article 129 de renfort ces dispositions en prévoyant l’exclusion de l’auteur d’actes de discrédit sur le parti.
Pour avoir participé activement à l’élaboration de ce règlement intérieur, Théophile Yarou mieux que quiconque connait le sort qui est le sien les jours à venir on peut conclure que tous les autres arguments avancés pour justifier sa démission ne sont que vent. Théophile Yarou s’est juste fait virer du parti FCBE. Il s’est fait hara kiri. Pas plus.
Selon les informations, cette démission réjouit plus d’un étant donné que le démissionnaire a toujours eu des rapports conflictuels avec ses pairs. A plusieurs réunions, il a failli en venir aux mains avec ses compères.
A.E