La délibération des résultats de l’examen du baccalauréat vient fermer la vague des résultats des examens scolaires. La commune de Cotonou qui constitue le département du Littoral s’est encore illustrée avec de très belles performances à tous les niveaux. Une prouesse à l’actif de l’administration communale à commencer par son chef le maire Luc Atrokpo, lui-même acteur du monde éducatif, le gouvernement et les acteurs du secteur.
Dans les taux successifs de réussite aux examens, le Littoral a tenu la dragée haute parmi les douze départements du Bénin. 91,50 % et 73,44% de taux de réussite respectivement au CEP et au BAC. La commune de Cotonou a encore brillé par son excellence même si, au BEPC, des efforts restent à faire pour améliorer à l’avenir les contre-performances notées.
Certes, la commune de Cotonou a toujours gardé la tête depuis quelques années à l’issue des différents examens grâce aux efforts conjugués de tous les acteurs du système éducatif. Mais, les performances réalisées cette année tant pour le BAC que le CEP restent nettement meilleures aux années antérieures lorsqu’on se réfère aux statistiques des trois dernières années. C’est d’ailleurs l’une des rares fois que la Commune-département s’en est sortie avec un taux aussi flatteur au CEP et au BAC. Des performances qui confortent Cotonou dans sa place de département leader au Bénin.
Cet exploit qu’il faut mettre à l’actif du gouvernement, des parents d’élèves et des enseignants dont la volonté, la détermination et l’engagement n’ont nullement fait défaut, est aussi et surtout l’œuvre du Conseil Municipal de Cotonou avec à sa tête le Maire Luc Sètondji ATROKPO dont il convient de saluer l’accompagnement pour les candidats. La Municipalité de Cotonou a, peut-être, vu juste en initiant des séances gratuites de renforcement de capacités et de remise à niveau au profit de tous ses candidats. Une initiative qui a, sans nul doute, contribué à ce taux record d’admissibilité dans la commune.
Ces efforts au niveau local méritent d’être encouragés et perpétués pour permettre à notre pays de retrouver ses lettres de noblesse et surtout de garder sa place de quartier latin de l’Afrique.