Rapt de Steve Amoussou : La dignité du Bénin touchée avec les déclarations de Lomé selon Dr Ladislas Agbesi
(Lire sa declaration)
Les réactions se poursuivent toujours au sujet du dossier relatif à l’enlèvement du chroniqueur Steeve Amoussou. Ladislas Prosper AGBESI dans une déclaration condamne l’acte qui selon lui viole honteusement les principes fondamentaux du droit international et porte atteinte à la sûreté et la souveraineté du Togo. À l’en croire c’est un acte de guerre contre le gouvernement Togolais et son peuple. Il parle même de terrorisme frontalier dont le Bénin vient d’inaugurer le chantier au mépris des règles communautaires de la sécurité et montre si besoin en était que ce régime est prêt à tout pour assouvir son appétit de s’éterniser au pouvoir. << Il est temps que ça cesse au Bénin cette gouvernance éthylique et dangereuse pour la paix et la stabilité de la sous région>> déclare Ladislas Prosper AGBESI.
Lire l’intégralité de sa déclaration
Déclaration au sujet du kidnapping du Frère HOUNVI
Mes chers compatriotes,
Comme vous, jai appris avec beaucoup de consternation, la préoccupante information qui touche non seulement notre sécurité, mais aussi et surtout notre dignité en tant que nation.
Le kidnapping, en effet dans la nuit lundi 11 Août 2024 de notre frère #HOUNVI, de son vrai nom #SteveAMOUSSOU à l’ état civil, journaliste chroniqueur opposant à la gouvernance de Patrice Talon, dans la capitale togolaise par les services de l’Etat béninois est un acte inacceptable dans un pays qui se respecte.
En ma qualité de citoyen béninois, je condamne avec la dernière rigueur cet acte pénétré en territoire étranger, qui viole honteusement les principes fondamentaux du droit international et porte atteinte à la sûreté et la souveraineté du #TOGO, mettant de facto en péril la sécurité de notre pays. C’est un acte d’une extrême gravité qu’ aucun béninois ne doit pendre avec légèreté. Loin du cas HOUNVI c’ est malheureusement un acte de guerre contre le gouvernement togolais et son peuple.
En choisissant d’exporter le #terrorisme domestique au-delà de nos frontières, le président Talon et son gouvernement prouvent à la face du monde que le Bénin reste et demeure depuis Avril 2016 un Etat Voyou qui met en péril non seulement la vie du peuple béninois, mais également la stabilité et la sécurité de toute la région. Le terrorisme transfrontalier dont le BENIN vient d’ inaugurer, le chantier au mépris des règles communautaires de la sécurité montre si besoin en était que ce régime est prêt à tout pour assouvir son appétit de s’éterniser au pouvoir.
Pendant que se déroule un acte aussi dangereux pour l’ espace communautaire, aucune institution comme la #CEDEAO ou l’ #UnionAfricaine n’a daigné élever la voix pour justifier un tel comportement venant d’un Etat.
Elles attendent que ça dégénère un jour pour venir jouer les sapeurs-pompiers car tout se passe comme si le BENIN est fondé dans de tels agissements.
En apportant l’insécurité sur le territoire togolais, le BENIN n’envoie-t-il pas un signal qui conforte le #NIGER dans sa posture de fermeture des frontières ?
Enfin quel crime le Frère HOUNVI a-t-il commis pour que l’Etat béninois engage un acte de guerre contre un pays voisin et dont les conséquences impacteront à coup sûr les relations déjà en déliquescence entre les deux pays ? Que reproche-t-on à ce citoyen qui n’a eu que pour seul péché d’avoir la liberté et la diversité d’opinions comme combat pour sa patrie ?
Il est temps que cesse au BENIN cette gouvernance éthylique et dangereuse pour la paix et stabilité de la sous-région. Il est grand temps que nous donnions les moyens d’arrêter la dérive à la tête de notre pays et d’exiger la fin de ces pratiques indignes, qui ne servent que les intérêts d’une minorité au détriment de notre peuple.
Le peuple béninois mérite mieux que cela.
Unissons nos voix pour dire non à l’errance politique et aux violations multiples des droits dont ceux qui gouvernent le BENIN sont passés maîtres.
En tout état de cause, la vie et la sécurité de notre compatriote HOUNVI trouvent aux mains de ces ravisseurs qui dirigent le BENIN.
Qu’il soit écrit : les auteurs, coauteurs, associés aux crimes de la gouvernance de TALON répondront tôt au tard de leurs divers forfaits qui font que le BENIN et les Béninois vivent mal la décapitation de notre démocratie, de l’Etat de droit et de la confiscation des libertés.
Courage à tous.
Dr. Ladislas Prosper AGBESI