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Biotechnologie : Le Nigéria autorise la commercialisation du maïs génétiquement modifié

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Au Nigéria, le Comité national sur la dénomination, l’enregistrement et la dissémination des variétés de cultures, des races de bétail et des pêches (NCNRRCVLF) a approuvé le 11 janvier dernier la commercialisation sur le marché local de 4 variétés du maïs transgénique « Tela ».

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Le Nigéria est le deuxième producteur africain de maïs derrière l’Afrique du Sud. Alors que l’offre locale est instable depuis plusieurs années, les autorités misent sur les progrès de la biotechnologie pour améliorer la productivité. Il s’agit notamment des variétés « SAMMAZ 72T », « SAMMAZ 73T », « SAMMAZ 74T » et « SAMMAZ 75T ». Ces nouvelles variétés sont réputées pour être tolérantes à la sécheresse et particulièrement résistantes aux attaques des principaux ravageurs de la culture, dont le foreur de tige et à la chenille légionnaire d’automne. Cette décision intervient plus de deux ans après que l’Agence nigériane de gestion de la biosécurité (NBMA) a délivré un permis à l’Institut de recherche agricole (IAR) de l’Université Ahmadu Bello pour réaliser la culture en plein air du maïs transgénique à des fins expérimentales. Selon les autorités, l’adoption des différentes variétés du maïs transgénique devrait permettre aux agriculteurs d’obtenir un rendement pouvant atteindre 10 tonnes par hectare, soit 4 tonnes de plus que la moyenne nationale pour des semences hybrides conventionnelles. Avec cette autorisation, le maïs devient la 3ème culture transgénique commercialisée chez le géant ouest-africain après le coton Bt en 2018 et le niébé en 2019. Le Nigéria devient également le 3ème pays du continent à commercialiser du maïs génétiquement modifié après l’Afrique du Sud et l’Égypte. Le projet de développement de la variété « Tela » a été initié en 2018 par un consortium d’acteurs de la recherche, dont Bayer, la Fondation africaine pour la technologie agricole (AATF) et le Centre international d’amélioration du maïs et du blé (CIMMYT).

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