Le PABF est une organisation qui croit à la négociation pacifique et au compromis pour résoudre les différends aux niveaux multilatéral, régional, bilatéral et communal. Elle déteste la violence de toute sorte comme moyen de régler les désaccords entre les gouvernements ou les communautés, à en croire son président, Dr Prosper Ladislas Agbesi. C’est pourquoi d’ailleurs le PABF appelle à un cessez-le-feu immédiat et à négocier un règlement entre Israël et le Hamas
Le Forum panafricain des affaires – un regroupement de leaders d’opinion, de chefs d’entreprise, de responsables gouvernementaux, d’universitaires et de dirigeants de la société civile, dont les membres viennent de toute l’Afrique et d’ailleurs dans le monde et qui souhaitent promouvoir et faciliter les processus politiques, socio-économiques du continent. La renaissance économique et culturelle a suivi, avec une consternation croissante, les atrocités continues commises l’un contre l’autre par Israël et le Hamas sous couvert d’une guerre militaire.
Le groupe se dit alarmé par le refus catégorique des deux parties d’adhérer à l’une des conventions de guerre modernes. Les deux parties ciblent délibérément des populations civiles innocentes – principalement des femmes et des enfants, sans défense, plutôt que des cibles militaires.
Le président de la PABF, le Dr Prosper Ladislas Agbesi, déclare qu’en tant qu’organisation qui croit à la négociation pacifique et au compromis pour résoudre les différends aux niveaux multilatéral, régional, bilatéral et communal, elle déteste la violence de toute sorte comme moyen de régler les désaccords entre les gouvernements ou les communautés.
Selon lui, cela inclut même une guerre formelle dans laquelle les parties belligérantes respectives respectent les codes de conduite internationalement acceptés. « Dans le contexte actuel d’une guerre d’usure effrénée entre Israël et le Hamas, nous observons des actions des deux côtés qui répondent pleinement à la définition du terrorisme international et qui doivent être condamnées sans équivoque par le monde entier. »
Puis, Il a ajouté : « Ceci est sans préjudice de savoir qui a déclenché le conflit et pourquoi – ces facteurs n’ont aucun sens pour les familles et les communautés innocentes, sans défense, qui sont dévastées par une guerre d’usure dans laquelle elles n’ont que peu d’intérêts directs et encore moins concrets. Il s’agit notamment de citoyens de pays et d’ethnies étrangères à ceux des parties en guerre – comme des milliers d’Africains – et dont la seule erreur est d’avoir été entraînés dans une violence insensée parce qu’ils se trouvaient au mauvais endroit, au mauvais moment. »
Par conséquent, le PABF appelle à un arrêt immédiat et inconditionnel de tous les actes de violence commis par les deux parties dans le conflit en cours, en attendant sa résolution par un règlement politique négocié proposé par des tiers véritablement impartiaux.
« A cette fin, nous appelons à l’établissement immédiat d’une zone démilitarisée de 10 milles de chaque côté de la frontière entre Israël et Gaza, totalisant ainsi 20 milles au total. La zone suggérée, qui servirait de zone tampon, devrait être placée sous la la supervision directe d’une force de maintien de la paix des Nations Unies spécialement constituée qui ferait respecter le droit par les deux parties belligérantes et garantirait qu’il n’y ait pas de violations, que ce soit sur terre, sur mer ou dans l’espace aérien.
« L’ONU aurait également pour mandat d’imposer des sanctions économiques immédiates et sévères à toute partie violant les termes du cessez-le-feu », a déclaré le PABF.
Dr Agbesi estime qu’une fois cela en place, les négociations en vue d’un règlement politique juste et durable devraient être entamées sous la supervision de la Ligue arabe, qui a l’influence nécessaire pour régner sur le Hamas ; les Nations Unies elles-mêmes, qui ont l’influence nécessaire pour restreindre Israël ; et l’Union africaine, qui apporterait le respect non seulement des deux parties belligérantes mais de tous leurs alliés.
Cellcom