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Gestion du social sous le régime de la rupture : Le peuple essoré, les politiques dans la java !

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Le peuple béninois a été contraint à serrer les ceintures depuis le premier quinquennat du chantre de la rupture. Pour motif, il faut mobiliser les ressources pour la mise en œuvre du gigantesque programme d’action du gouvernement PAG dont la partie la plus visible se limite à quelques infrastructures routières et quelques retouches embellissant pour la ville de Cotonou. Au cœur de la population, les grincements de dents s’enchainent. Les emplois en été rendu précaires avec la loi sur l’embauche, la dissolution de certaines grandes sociétés comme le CNCB, la SOBEMAP, la Sonacop, La COBENAM etc… ont créé de nouveaux sans emploi qui se sont rajoutés au taux de chômeur existant et qui ne savent où mettre la tête. Dans le même temps, la création de nouvelles sociétés s’enchaine sans que le peuple ne sache réellement comment se font les recrutements afin de doter ses nouvelles structures de personnels. Le panier de la ménagère est resté vide depuis 2016 avec la crise financière mondiale corroborée par la flambée des prix des produits de premières nécessités. La fermeture des frontières avec le Nigéria et la guerre en Ukraine sont restés pour le gouvernement des moyens de pression sur le peuple. 

Le social tant prôné et clamé être au cœur du second mandat est à peine manifeste sinon sélective. Alors que les remaniements périodiques des postes ministériels ont souvent été l’occasion de mutation a niveau des postes politiques et stratégiques dans l’administration de sortes à renouveler les visages et impulser de nouvelles approches au sein de l’administration ; des collaborateurs sont maintenus dans l’appareil d’Etat où ils feront à coup sûr, les deux quinquennats. Or, les remaniements facilitaient le brassage régional et ethniques avec une redistribution certaines des avantages et ressources de l’état. Avec le gouvernement de la rupture, la prospérité, au lieu d’être partagée, est embrigadée par une poignée de personnes qui bénéficie à eux seule depuis des années, des avantages du pouvoir et les bonnes grâces du régime en place

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Le comble dans tout ceci est la bagatelle de milliards distribués chaque année aux partis politiques depuis quelques années sous un pseudo application d’une loi sur le financement des partis politiques. Que font les partis politiques dans ce pays si ce n’est pas entretenir quelques privilégiés et étendre leur tentacule pour asservir les électeurs ou le bas peuple. En réalité, la politique qui sous-tend la réforme des partis politiques et leur financement n’a fait que trahir le peuple dans son âme. Car, les élus issus de ses partis bénéficient déjà des avantages politiques auxquels s’ajoutent les milliards distribués par le gouvernement qui servent plutôt à des fins propagandistes, alors que le peuple repoussé dans ses derniers retranchements subit du plein fouet la cherté de la vie où le gouvernement avec les milliards distribués aux partis politiques peuvent servir à subventionner certains produits comme le carburant, le blé, l’huile et bien d’autres produits qui sont importé quotidiennement. Ces milliards peuvent servir à maintenir les caisses du trésor pour lesquels les opérateurs économiques sont pressurés avec des taxes et des redressements fiscaux qui parfois font disparaitre des sociétés. Tout est mis à pris, mêmes des documents élémentaire qui relève de droit. Pour espérer enregistrer une naissance aujourd’hui au Bénin, c’est de l’investissement important partant d’un acte de paternité qui revient bien cher au citoyen lambda (plus de 2000FCFA), alors jusque là, gratuit.

Il est, on ne peut plus claire que la rupture au lieu d’investir dans le véritable social n’a fait que surfer sur des effets d’annonce laissant de côté ce qui va à l’avantage du peuple. Ceci, pour distribuer des milliards aux partis politiques qui seront après tout, incapable de faire élire en leur sein un président de la république si ce n’est que le suivisme auquel ils sont habitués avec des querelles morbides et sans intérêt pour le peuple. Pour dire que sur le plan du social, le gouvernement de la rupture a encore du pain sur la planche afin de contenter un tant soit peu le peuple ne serait-ce que les trois années à venir.

A. Tognissè

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