Sommet pour l’industrialisation de l’Afrique à Niamey : Samuel Kofi FANGNON parle d’une initiative inopportune
À là question, a-t-on vraiment besoin d’organiser un sommet pour l’industrialisation de l’Afrique, Samuel Kofi FANGNON répond par un non catégorique. L’Ingénieur mécanicien et
Promoteur du Projet d’Industrialisation de l’Afrique (P.I.A) désavoue ainsi le sommet de Niamey sur l’industrialisation de l’Afrique, qui se tient le 25 novembre prochain. Pour lui, l’industrialisation en réalité d’un pays n’a nullement besoin d’un sommet. « Les chinois n’ont pas organisé un sommet pour s’industrialiser. Les Indiens n’ont pas organisé un sommet pour s’industrialiser », confie-t-il pour rejeter en bloc cette rencontre qui, à ses yeux, est inopportune et non avenue. Il soutient cette position en insistant sur le fait que, l’industrialisation d’un pays est une décision politique, souveraine et que chaque état Africain pouvait prendre et l’appliquer à travers la formation des capitaines d’industrie. C’est aussi simple que cela. Dès lors, organiser un sommet pour l’industrialisation de l’Afrique apparaît à ses yeux comme un projet mort-né, car le projet d’Industrialisation d’un pays est une décision souveraine et doit être prise en toute discrétion sans trop de bruits. Et pour appuyer son argumentaire qui prend son essence de sa fibre panafricaine, Samuel Kofi FANGNON fait comprendre que l’occident ne souhaite pas voir l’Afrique s’industrialiser. Occasion d’attirer l’attention de tous sur le risque lié à la tenue d’un sommet avec la présence des occidentaux comme conseillers. « En toute sincérité, on n’a pas besoin d’un sommet pour industrialiser son pays », renchérit il. Plus loin, il estime que « le soubassement de l’industrialisation d’un pays se repose sur la formation des ingénieurs mécaniciens / polytechniciens. Nous devons former des capitaines d’industrie Africaine qui recevront une formation multidisciplinaire en mécanique industrielle, gestion d’entreprise, banque/finance, fiscalité/impôts, l’honnêteté intellectuelle et le patriotisme », a-t-il avancé comme suggestions. « C’est pourquoi je propose la création des centres d’excellence en mécanique industrielle pour former 10 000 Ingénieurs mécaniciens/polytechniciens dans chaque Pays d’Afrique pour amorcer l’industrialisation de l’Afrique », lance-t-il comme une judicieuse proposition pour relever ce défi du siècle.
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