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Agressions de peulhs transhumants sur les agriculteurs : Les producteurs de Zagnanado crient leur ras-le-bol et manifestent

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Les dégâts de peuls transhumants dans les champs et leurs violences sur les producteurs sont encore loin de connaître leur épilogue au Bénin. Ce weekend écoulé, un citoyen de la localité de Don dans la commune Zagnando a encore fait les frais, blessé par des peulhs transhumants qui ont débarqué dans ses cultures avec leurs bœufs. C’est encore le cas à Zagnanado le samedi 17 septembre dernier. Dans un point sommaire, le RRC Zagnanado explique : « Le samedi 17/09/22 aux environs de 18h30, le Commissaire de Don-Tan, a été téléphoniquement saisi d’un cas de coups et blessures volontaires exercés sur un agriculteur par un bouvier Peul. En effet, le sieur HOUENON Cyrille, 35 ans, cultivateur demeurant à Don-tohomè s’est rendu dans son champ sis à Hêlogo (un hameau de Don) pour les travaux d’entretien de ses semences lorsqu’il a aperçu des troupeaux de bœufs sur ledit champ. Aussitôt il s’est mis à chasser les bêtes en question. Le bouvier (en fuite) se serait opposé et une vive altercation a eu lieu entre les deux, d’où le coup de machette que la victime le sieur HOUENON Cyrille a reçu sur la tête…». N’en pouvant cependant de subir les atrocités, les producteurs de la commune ont manifesté leur mécontentement et ont effectué un mouvement d’humeur sur la mairie et le commissariat de Zagnando où ils ont rencontré le commissaire. Didier Ahogbè,  cultivateur, au nom des producteurs révoltés et en mouvement explique la raison de leur sortie: Nous sommes venus à la mairie de Zagnanado aujourd’hui pour protester contre ce qui se passe, ce que les éleveurs peulhs  nous font subir dans nos champs. Ils détruisent toutes nos semences sans un dédommagement conséquent et à la hauteur du dégât» a expliqué le représentant qui a poursuivi : « Notre frère Houénon Cyrille a été  mortellement agressé le samedi. Nous sommes venus demander au maire et aux forces de l’ordre de tout faire pour arrêter le bouvier auteur de cette agression. Nous sommes là pour réclamer justice afin que demain, lorsque quelqu’un va vouloir se rendre au champs, il puisse s’y rendre en toute quiétude». Selon les explications du RRC qui a discuté avec le commissariat, « une enquête est ouverte aux fins d’identifier et d’interpeller le bouvier auteur de cet acte ». C’est l’assurance donnée également par le commissaire qui a reçu les manifestants en l’absence du maire. Pour finir, les producteurs disent donner un délai d’une semaine aux agents de sécurité pour rattraper le peulh fugitif et surtout ramener la paix et la quiétude aux populations notamment, les producteurs afin de leur permettre de mener tranquillement leurs activités.

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