Nouvelle crise chez les Scouts Catholiques du Bénin : Le clergé appelé au secours
(Les ingrédients sont réunis)
C’est l’heure du renouvellement des instances nationales au niveau de l’Association des Scouts Catholiques du Bénin. Malheureusement le processus en cours ne semble pas être normal et est porteur de germe d’une nouvelle crise après celle de 2019. En effet, les pratiques de ruse sont en train de conduire l’association dans le décor. Il y a trois ans en effet, deux candidats étaient lice pour prendre la tête de l’association. Il s’agissait de Clotaire OLIHIDE et Éric AHOKPONOU. A l’issue des élections, les deux candidats ont obtenu le même nombre de voix et donc n’ont pas pu être départagés. Les solutions de sortie de crise ont conduit à la signature d’un protocole d’accord le 10 Juillet 2019. Ainsi selon les termes de l’accord, » le chef Clotaire OLIHIDE a été confirmé au poste de Commissaire Général pour la période 2019 -2022 et le chef Eric AHOKPONOU assumera le mandat 2022-2025 ».
Passé donc le mandat de Clotaire OLIHIDE, c’est le tour de Éric AHOKPONOU d’assumer logiquement les fonctions de Commissaire Général. Mais les choses ne se déroulent pas encore selon l’esprit du document puisque certains acteurs ont décidé de fouler aux pieds le protocole qu’ils ont signé eux mêmes. Rappelons que ce document porte les signatures de hauts responsables et aînés Francis MIHAMI, Max PADONOU, Joachim DAKPOGAN, feu Alcide ZOSSOUNGBO, Éric AHOKPONOU, Clotaire OLIHIDE et de l’Aumônier des Scouts Catholiques du Bénin le Père Benoît ODOUNSI. Alors que l’ensemble des scouts s’attendaient à être convoqués pour entériner le choix de Eric AHOKPONOU, c’est à un nouvel appel à candidatures qu’on a assisté avec la validation d’un candidat autre que celui déjà indiqué dans le protocole d’accord. Naturellement, la crise vient de s’installer car les partisans de Eric AHOKPONOU n’entendent pas se laisser faire. Ils ont décidé d’user de toutes les voies légales pour faire respecter le protocole d’accord. Pour eux, des pratiques de ruse ne peuvent pas s’observer au sein d’un mouvement parrainer par l’Eglise. Ce faisant, ils en appellent à l’implication rapide du clergé pour éviter une nouvelle grave crise préjudiciable à l’association. Au demeurant de sérieux doutes planent sur l’issue de l’Assemblée Générale élective prévue du 25 au 27 février 2022 à Abomey.
Rafiou LAWAL