Après avoir lancé sa tournée nationale de vulgarisation des lois protégeant les femmes et les filles à Savalou, le Conseil Économique et Social (CES) a réuni, le vendredi 29 août 2025 à Bohicon, acteurs communautaires et institutionnels pour une journée d’échanges citoyens sur la protection des droits.
La salle de conférence de la mairie de Bohicon a servi de cadre à la deuxième étape de la campagne nationale de sensibilisation initiée par le Conseil Économique et Social (CES). Fidèle à la méthode adoptée, la journée s’est déroulée en deux phases : une session matinale avec les acteurs communautaires – chefs traditionnels, leaders religieux, organisations de la société civile, associations de développement, de parents d’élèves, coopératives de femmes, étudiants et leaders d’opinion – suivie, l’après-midi, d’une rencontre avec les autorités locales et les services déconcentrés de l’État. Cette approche duale permet d’assurer une diffusion optimale de l’information du sommet à la base.
Dans son allocution d’ouverture, le président du CES, Conrad Gbaguidi, a rappelé la portée citoyenne de cette démarche. Selon lui, il s’agit d’un processus qui dépasse la simple contrainte légale : « devoir de solidarité et d’une invite à l’engagement de tous pour un Bénin où il fera bon vivre pour chacun et pour tous. » Il a par ailleurs exprimé la fierté de son institution de porter cette « noble dynamique impulsée par le Président de la République. »
Aux côtés du président, plusieurs coordonnateurs et conseillers départementaux ont pris part à l’événement, renforcés par l’expertise d’agents spécialisés dépêchés par les ministères de la Famille et de la Santé. La campagne bénéficie aussi d’appuis stratégiques, notamment ceux de l’Association Béninoise pour la Promotion de la Famille (ABPF) et du Royaume des Pays-Bas. Déployée dans les douze départements du pays, cette tournée traduit l’engagement du CES à rapprocher la loi des citoyens, y compris dans les localités les plus reculées. Objectif affiché : permettre à chaque Béninois de comprendre et de s’approprier les outils juridiques existants pour mieux protéger les femmes et les filles. Après Bohicon, les conseillers poursuivront leur mission avec la même détermination : transformer les textes en leviers concrets pour un Bénin plus sûr, plus juste et plus équitable.
A.E