Réuni à Abidjan pour son Assemblée générale, l’Union des Conseils économiques et sociaux et institutions similaires des États et gouvernements membres de la Francophonie (UCESIF) a élu, le lundi 26 mai 2025, Conrad Gbaguidi, Président du CES du Bénin, au poste de Vice-Président. Une élection qui renforce la présence du Bénin au sein des instances de dialogue socio-économique de l’espace francophone.
Le Conseil économique et social du Bénin s’installe au cœur des délibérations francophones sur les enjeux économiques, sociaux et sociétaux. Conrad Gbaguidi, son Président, a été élu Vice-Président de l’Union des Conseils économiques et sociaux et institutions similaires des États et gouvernements membres de la Francophonie (UCESIF), à l’issue de l’Assemblée générale tenue le 26 mai à Abidjan. Avec cette élection, le Bénin ne se contente pas d’un siège symbolique. Il conserve également la gestion de la trésorerie de l’organisation, une double responsabilité que le Président du CES, Conrad Gbaguidi, qualifie d’«acte de confiance à l’endroit de notre pays » et d’engagement à « œuvrer pour une coopération rigoureuse, transparente et utile entre nos institutions ». L’UCESIF regroupe les institutions consultatives nationales ou régionales qui, dans l’espace francophone, contribuent à éclairer les politiques publiques à travers la concertation entre partenaires sociaux, forces économiques et société civile. Le rôle qu’y joue désormais le Bénin traduit une reconnaissance de son engagement dans la gouvernance participative et le dialogue inclusif. Ce mandat de Vice-Président permettra au Bénin de renforcer son influence dans la réflexion collective sur les grands défis de l’espace francophone, en lien avec la transformation économique, la cohésion sociale et les mutations du travail. Il donne également à Conrad Gbaguidi l’opportunité de porter une voix africaine constructive au sein de l’Union. Le mandat présidentiel est revenu à la Côte d’Ivoire, avec l’élection de Aka Aouélé, Président du CESEC ivoirien. Ensemble, les deux hommes devront animer une dynamique nouvelle dans un espace francophone confronté à des tensions économiques, sociales et climatiques multiples, mais riche d’expériences à mutualiser.
A.E
