Recrutements dans le secteur public au Bénin : Dispense de légalisation des pièces dans les dossiers de candidature
(Enfin, le hautement social attendu par la jeunesse béninoise !)
Il n’est désormais plus nécessaire de faire légaliser ses pièces pour participer à un concours de la fonction publique au Bénin. Ainsi en a décidé la Présidence de la République, à travers une récente correspondance (N° 062-2025/PR/SGPR/SP/C), signée par le Secrétaire Général de la Présidence, Pascal Iréné Koukpaki. Ce dernier appelle les ministères et autres structures publiques à respecter scrupuleusement cette décision.
Autrement dit, la légalisation des pièces constitutives des dossiers de candidature n’est plus une exigence lors des tests de sélection ou des recrutements dans la fonction publique. C’est un grand soulagement pour les jeunes en quête d’emploi.
Les coûts liés à la légalisation de documents constituaient souvent un véritable obstacle pour de nombreux jeunes chômeurs qui, faute de moyens, ne parvenaient pas à soumettre leurs dossiers. Cette nouvelle mesure, à fort impact social, mérite donc d’être saluée. Elle représente une véritable délivrance pour ces jeunes qualifiés qui, n’ayant pas toujours accès à une aide financière, renonçaient à postuler aux concours.
Dans sa correspondance, le Secrétaire Général de la Présidence rappelle que la légalisation des pièces ne devrait être exigée qu’au moment de la constitution du dossier administratif des candidats retenus après sélection ou recrutement. Cela représente un double avantage pour les candidats : un gain de temps considérable et des économies non négligeables.
Avec cette barrière levée, le gouvernement devrait également s’intéresser à la question du casier judiciaire. Les demandes massives à la veille des concours constituent un autre obstacle à lever. Il serait judicieux que ce document ne soit exigé qu’après l’admission, lors de la constitution du dossier administratif final.
En adoptant cette approche, le Président Patrice Talon et son gouvernement offriront à la jeunesse toutes les facilités pour saisir les opportunités d’insertion professionnelle. En rationalisant les exigences, le gouvernement garantit une égalité des chances. L’incapacité à légaliser un document ne saurait plus être un facteur de discrimination dans la participation aux concours publics.
Il s’agit là d’une avancée majeure, à mettre à l’actif du gouvernement béninois, sous le leadership du Président Patrice Talon. Cette décision facilitera l’accès aux concours publics pour un plus grand nombre de jeunes qualifiés, en quête d’opportunités. Les procédures seront désormais plus fluides, et les candidats bénéficieront d’un gain de temps et d’efforts précieux.
Comlan Joël HOUNYE