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Autorité du Bassin du Niger (ABN) : Vers un nouveau plan d’investissement

(Etude et validation du rapport de la mission de réorganisation du cadre structurel et fonctionnel)

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Les représentants de pays membres de l’Autorité du Bassin du Niger venus de la Guinée, du Tchad, Cameroun, Niger, Côte d’Ivoire, Bénin, Burkina-Faso et Mali ont démarré hier lundi 25 novembre 2024 à Cotonou, deux ateliers régionaux de validation des rapports des études sur la réorganisation du cadre structurel et fonctionnel du mécanisme de mise en œuvre du plan d’Investissement de l’Autorité du Bassin du Niger (ABN) et l’élaboration de textes réglementaires harmonisés sur la base de projets de normes de rejets de polluants dans le bassin du Niger. C’est le représentant du Secrétaire exécutif de l’ABN, le coordonnateur NB-ITTAS et le représentant du Ministre de l’énergie, de l’eau et des mines qui ont prononcé l’ouverture des ateliers. 

examiner le diagnostic structuro fonctionnel du mécanisme de mise en œuvre et d’analyse des résultats atteints suivi des propositions d’amélioration du plan d’investissement ; le système de surveillance et d’évaluation du plan d’action pour le développement durable ; et le programme de renforcement de capacités des principaux acteurs impliqués dans le suivi évaluation du Plan d’Action pour le Développement Durable et son plan d’investissement ; examiner les rapports sur la traduction du principe pollueur-payeur contenu dans l’article 8 de la charte de l’eau de l’ABN et l’approche d’écotechnologies test en lignes directrices, les normes de rejet des eaux industrielles complétant l’annexe 1 de la charte de l’eau du bassin, la règlementation harmonisée à l’usage des pays pour la réduction de la pollution, l’élaboration de la stratégie de suivi de la qualité des eaux et de partage des données dans le bassin du Niger et le plan de renforcement des capacités. C’est l’objectif au cœur des deux ateliers qui réunissent les représentants des pays membres de l’Autorité du Bassin du Niger à Cotonou. Au fait, explique Didier Sèyivè ZINSOU, secrétaire exécutif de l’ABN, « après plusieurs années de mise en œuvre, il est paru nécessaire de revoir le dispositif de suivi et d’évaluation du PADD et de son PI en vue de proposer et de mettre en œuvre des outils plus appropriés, orientés vers l’approche axée sur la performance et la Gestion Axée sur les Résultats (GAR) ». Et c’est dans ce cadre que l’étude sur la réorganisation du cadre structurel et fonctionnel du mécanisme de mise en œuvre du plan d’Investissement de l’autorité du Bassin du Niger a été conduite.

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Quant à la deuxième étude, « ces conclusions et orientations seront d’une grande utilité pour nos Etats, pour la nécessaire mutation de leurs législations respectives en vue de faciliter l’implémentation du principe de pollueur-payeur et de ‘’Préleveur-payeur’’, deux principes consacrés par la Charte de l’Eau de l’ABN déjà adopté par le Sommet des Chefs d’Etats et de Gouvernements ». En leurs qualité d’expert donc, les acteurs mobilisés, sont invités à apporter leur expertise pour améliorer la qualité du document sous par le consultant. Il s’agira d’une orientation globale que chaque pays saur adaptée à sa législation pour ce qui est des textes a précisé Tchokponhoué Allomasso, Coordonnateur du projet NB-ITTAS. Représentant du ministre de l’énergie, de l’eau et des mines du Bénin, Eleuthère BATIA a rappelé que cet atelier régional est « une réelle opportunité pour nos différents Etats afin que nous puissions, ensemble, accompagner le Secrétariat Exécutif de l’Autorité du Bassin du Niger à promouvoir la coopération entre les États membres et de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations du bassin par la gestion durable des ressources en eau et des écosystèmes associés conformément à ses textes fondamentaux ». Il vise à « améliorer la gestion, la gouvernance et la conservation fondées sur les connaissances des ressources du bassin du Niger et des systèmes aquifères de la région Iullemeden-Taoudéni/Tanezrouft, pour soutenir la gestion intégrée des ressources en eau (GIRE) au profit des communautés et de la résilience des écosystèmes ». Car, après plusieurs années de mise en œuvre, il est nécessaire de revoir le dispositif de suivi et d’évaluation du Plan d’Action pour le Développement Durable et de son Plan d’Investissement en vue de proposer et de mettre en œuvre des outils appropriés orientés vers l’approche axée sur la performance et la Gestion Axée sur les Résultats (GAR). L’atelier qui a démarré ce lundi prend fin demain mardi 26 novembre 2024.

Angelo DOWINHAN 

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