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Tentative de coup d’Etat : « Nous avons frôlé le pire », selon Christophe AGBODJI

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La récente tentative de coup d’Etat au Bénin constitue un avertissement urgent sur la fragilité de la démocratie dans les pays africains. Face à cette menace, Christophe AGBODJI appelle à une mobilisation collective pour défendre les acquis démocratiques et préserver les droits fondamentaux. À travers son analyse, il souligne l’importance de résister à l’obscurantisme et de s’engager pour un avenir plus juste et uni. En cela, il apporte son soutien au chef de l’Etat en ces périodes difficiles tout en saluant les mérites du Prof Joseph DJOGBÉNOU et de tous les membres de la Haute direction politique du parti Union Progressiste le renouveau qui ont su, avec le concours des autres forces politiques donner une orientation politique solide au Bénin à savoir, la réforme du système partisan. Lisez !

Nous avons frôlé le pire

La récente tentative de coup d’Etat au Bénin rappelle avec une acuité tragique les dangers qui guettent les démocraties fragiles. Dans un contexte où les institutions semblent vaciller, il est impératif de réfléchir aux conséquences dévastatrices qu’un tel déraillement pourrait engendrer. Les exemples historiques abondent : la chute de régimes démocratiques en Afrique, souvent suivie de périodes de répression, de violence et de désespoir, nous interpellent sur la nécessité de défendre nos acquis.

Ce moment critique doit être l’occasion de réaffirmer notre attachement à la démocratie. Chaque avancée vers la liberté et la justice est le fruit d’un combat acharné. Abandonner ce cap, c’est condamner notre société à la stagnation, à la perte de droits fondamentaux, et à la résurgence de la tyrannie. Les promesses d’un avenir meilleur, construites sur les ruines de coups d’Etat passés, doivent servir de phare pour guider notre peuple.

Il nous faut, avec détermination et lucidité, refuser le retour à l’obscurantisme. L’avenir du Bénin dépend de notre capacité à préserver notre démocratie, à valoriser le dialogue et à renforcer nos institutions. Nous avons failli le pire, mais il est encore temps de choisir la voie de la résistance et de l’engagement pour une nation plus juste et unie.

Ensemble, plus forts !

Christophe AGBODJI

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