À l’approche de la rentrée des classes prévue pour le 16 septembre prochain, les familles béninoises sont confrontées à une pression financière croissante. Entre l’augmentation du coût de la vie, la flambée des prix des fournitures scolaires et les dépenses liées aux uniformes et inscriptions, de nombreux parents peinent à joindre les deux bouts.
Les marchés, généralement animés à cette période, voient une baisse de fréquentation due à des portefeuilles amoindris. « Nous ne savons plus où donner de la tête », confie un parent, exprimant le sentiment de détresse partagé par beaucoup.
Les syndicats et les organisations de consommateurs ont déjà interpellé le gouvernement sur la nécessité d’une aide concrète pour alléger le fardeau des familles. Dans certaines écoles publiques, des appels sont lancés pour une meilleure gestion des contributions des parents et une révision des frais pour l’année à venir.
Face à cette situation tendue, plusieurs voix s’élèvent pour réclamer des solutions rapides, telles que des subventions sur les fournitures scolaires et une plus grande accessibilité des bourses pour les élèves issus de familles modestes. Tandis que la date de la rentrée approche, l’inquiétude grandit, et la situation semble mettre en lumière les inégalités sociales exacerbées par la crise économique actuelle.
Le gouvernement devra rapidement réagir pour éviter que cette rentrée scolaire ne devienne un fardeau insoutenable pour des milliers de familles béninoises.
Angelo DOWINHAN
