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Biens et services dans l’Uemoa/février 2024 : Difficile maîtrise des prix à la consommation pour le Bénin

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Après celui de janvier, la Commission de l’Uemoa a dévoilé, pour le compte du mois de février, l’Indice Harmonisé des Prix à la Consommation (IHPC). Une publication qui classe le Bénin comme étant le pays le plus cher au cours de la période.

En 2023, malgré une inflation relativement maîtrisée, le Bénin lutte en 2024 pour maintenir les prix à la consommation plus bas que dans d’autres États de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), comme le révèle l’Indice Harmonisé des Prix à la Consommation (IHPC) du mois de février 2024, publié en mars de la même année. En février 2024, l’IHPC s’est établi à 112,1, en hausse de 1,4% par rapport au mois précédent (110,5). Sur une année, l’indice a augmenté de 0,2%. Cette augmentation est principalement due à la hausse des prix des biens et services dans les catégories suivantes : « Produits alimentaires et boissons non alcoolisées » (3,1%), « Logement, eau, électricité, gaz et autres combustibles » (2,5%), « Restaurant et hôtel » (0,2%) et « Biens et services divers » (0,2%). L’analyse de la volatilité des prix et des quantités sur une année montre que la hausse globale des prix est attribuable à la hausse des prix des produits énergétiques (4,7%), tandis que les prix des produits frais (-0,2%) et ceux hors produits frais et énergie (-1,1%) ont baissé. Par rapport aux secteurs de production, l’augmentation des prix des produits du secteur primaire (2,8%) et tertiaire (1,2%) a contribué à l’évolution globale des prix. En ce qui concerne la durabilité des produits, la hausse des prix des biens semi-durables (2,2%) et dans une moindre mesure des biens durables (0,7%) a contribué à la hausse générale des prix, tandis que les prix des biens non durables ont baissé (-1,5%) sur un an.

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En ce qui concerne les fonctions de consommation, l’augmentation annuelle de 0,2% du niveau général des prix est due à la hausse des prix dans les fonctions « Transport » (5,0%), « Logement, eau, électricité, gaz et autres combustibles » (4,3%) et « Restaurant et hôtel » (1,6%), tandis que les prix des « Produits alimentaires et boissons non alcoolisées » ont diminué (-2,8%). L’analyse des postes de consommation indique que la hausse globale des prix est principalement attribuable aux services fournis par les restaurants, cafés et établissements similaires (1,6%), au transport routier de passagers (8,4%) et aux carburants et lubrifiants (4,8%) pour la fonction « Transport », ainsi qu’aux combustibles solides et autres pour la fonction « Logement, eau, électricité, gaz et autres combustibles ». La baisse des prix des « Produits alimentaires et boissons non alcoolisées » est due à la diminution des prix du pain (-8,1%), des huiles (-21,5%), des poissons frais (-8,9%) et des tubercules et plantains (-13,1%). Cependant, les prix des céréales non transformées ont rebondi de 6,7%. En moyenne annuelle, le taux d’inflation en février 2024 est de 2,0%, en baisse de 0,5 point de pourcentage par rapport au mois précédent.

Angelo.D

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