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Expropriation du domaine du stade de Grand-Popo : Le Dédommagement des propriétaires terriens au statu quo, le maire AHYI  interpelé 

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Si les propriétaires terriens du domaine du stade omnisport de la ville de Grand-Popo ont joué leur partition en libérant spontanément l’espace, le devoir de reconnaissance attendu de l’Etat sinon de l’administration communale qui passerait par leur dédommagement est resté sans suite à ce jour. Les propriétaires terriens lasses d’attente, ne savent plus à quel saint se vouer. Depuis plusieurs années, ils s’impatientent de rentrer en possession de leur fonds en guise de compensation. Alors qu’ils ont remplir leur part de bonne citoyenneté en n’opposant pas la moindre résistance à la volonté de l’administration communale de réquisitionner leur bien pour abriter une infrastructure de développement, ils se voient à leur tour froissés et méprisés. En réponse à leur lamentations, c’est bien un silence plat qui se note du côté des autorités. Leur tort aura été peut-être de s’être montré bons citoyens en libérant leurs biens immobiliers pour la promotion du loisir et du sport. La situation interpelle face à l’inaction des autorités à divers niveau qui perdure. L’administration étant une continuité, l’équipe communale en place qui a hérité de ce dossier a la lourde responsabilité de s’intéresser sans délai à la résolution diligente en permettant aux citoyens concernés d’être restauré dans leurs droits et donc, de se voir faire justice. Il s’agit bel et bien d’une expropriation et non d’un don. Les populations qui continuent toujours par croire en la bonne fois de la mairie et des autorités étatiques doivent tirer au clair cette affaire. C’est d’ailleurs à ce prix que la confiance sera rétablie et la population rassurée à l’avenir quand il s’agira de nouveau projet nécessitant une expropriation de domaine. L’espoir d’un dédommagement est l’un des facteurs qui dope le moral des populations en cas d’expropriation et ne pas régler cette affaire, c’est laisser perdurer une crise de confiance entre l’administration et les administrés qui, en homme averti, seront sur le qui-vive, car, « déjà mordu une fois par le serpent, elles auront même peur maintenant de simple corde ».

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