Vol d’importantes sommes au domicile d’un membre du gouvernement : Un influent ministre béninois protégé ?
La détention d’importantes sommes d’argent à domicile est un acte illicite puni par la loi. Mais un influent membre du gouvernement béninois, a connu, à son domicile familial, qu’il utilise en même temps que sa maman, un vol impressionnant commis sur une longue période et le dossier est resté sans suite.
Au nom de la lutte contre la corruption, une ministre ghanéenne, chargée de l’assainissement et de l’eau, a été limogée et répond depuis quelques jours de ses actes devant la justice de son pays pour détention illicite d’importants billets de banque à domicile. Un dossier ouvert suite à un vol perpétré à son domicile à Accra.
Il y a quelques mois, le domicile familial très utilisé par un influent ministre du gouvernement dont seule la maman vit encore a connu un cas similaire. Une servante de sa maman a pu, depuis que le fils est au gouvernement, voler sur une logue période d’importantes sommes d’argent. Le pot-au-rose a été découvert fortuitement et une petite enquête a révélé que ladite servante est propriétaire d’une maison et d’autres biens au-dessus de ses moyens. Aussi, il a été révélé que la servante avait des complices à l’extérieur de la maison et se servait sans retenu étant donné la quantité d’argent stockée dans ladite résidence. Conduite dans un premier temps à la police, elle a reconnu les faits et devrait être mise hors d’état de nuire. Mais, voyant le danger qui guette le ministre dans cette affaire, le dossier aurait été étouffé au niveau de la police. Ainsi, une question préoccupe : protègerait-on au Bénin un membre du gouvernement dans un dossier identique à celui qui accable actuellement un membre du gouvernement ghanéen ? De source policière, généralement bien informée, la voleuse a été purement et simplement relaxée pour protéger le ministre dons la maman s’est mal prise pour qu’une telle situation intervienne alors que son fils est toujours tout puissant au sen du gouvernement. Au nom de la lutte contre la corruption, qui est l’une des priorités du régime de la rupture, nous poursuivons les investigations pour plus de clarifications. Affaire à suivre donc.
Rafiou Lawal