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46e réunion annuelle entre la BCEAO et l’Apbef-Bénin :Une situation honorable pour les banques du Bénin

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La Direction Nationale de la BCEAO pour le Bénin et l’Association Professionnelle des Banques et Etablissements Financiers (APBEF) du Bénin ont tenu hier jeudi 15 décembre 2022 à Cotonou, leur quatrième réunion annuelle de l’année. Au terme, une conférence de presse a été animée par Emmanuel ASSILAMEHOO, Directeur National de la BCEAO pour le Bénin et Lazare NOULEKOU, président de l’APBEF Bénin. Il en ressort une bonne situation de la place bancaire du Bénin.

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A l’ouverture de la rencontre, le Directeur national de la BCEAO, Emmanuel Assilamehoo a présenté un point rapide de la célébration des 60 ans de la Banque à Dakar. Il a insisté sur des défis tels que la digitalisation, l’inclusion financière et le financement vert. Durant cette session, la dernière de l’an 2022 entre la BCEAO et l’Apbef, trois différents points ont été abordés à savoir : l’examen de la situation des banques au Bénin en 2021 par rapport aux autres pays, le financement des PME et enfin, le rapatriement des recettes d’exportation. En ce qui concerne la situation des banques au Bénin, le Directeur national de la BCEAO a souligné des avancées même si la situation stagne par endroit. Selon le DN/BCEAO, la place du Bénin est globalement bien. Si la moyenne est bonne dans le financement des PME/PMI, cela demeure insuffisant et appelle à des efforts d’assainissement du portefeuille. A ce chapitre « il n’y a pas une situation alarmante par rapport aux autres pays de la sous-région. Nous avons, noté un certain nombre de progrès» a témoigné Emmanuel Assilamehoo. Le rapatriement des recettes d’exportation a été l’une des préoccupations abordées à cette séance. Selon les prescriptions, au moins 80% des recettes d’exportation doivent être rapatriées par les banques. Au-delà de 10 millions, il y a une obligation de domiciliation de l’exportation dans une banque par les entreprises. Si à ce jour, les banques respectent le taux d’au moins 80%, ce n’est pas le cas des entreprises en ce qui concerne le seuil des 10 millions et la BCEAO entend poursuivre les sensibilisations à l’effet de les amener au respect de la mesure. Au fait, « l’Apbef se prépare à faire une campagne de sensibilisation » a rassuré son président, Lazare Noulekou qui a Co-animé cette conférence de presse. Pour finir, la réunion a permis de passer en revue le dispositif de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. Le dispositif a été à nouveau partagé avec les banques. C’était l’occasion de leur insister derechef sur leurs différentes charges et missions et de les exhorter à les respecter. La collaboration entre les banques s’avère également utile ici et le président de l’Apbef a promis que l’association jouera son rôle. Pour le DN/BCEAO, une structure de lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme est nécessaire au sein des banques en plus d’une meilleure connaissance des clients, toute chose qui permettra de suivre les opérations pour ne pas laisser de nids favorable au blanchiment et au financement du terrorisme. En réponse aux questions des médias, le DN est revenu sur l’attitude à adopter face aux billets de banque froissés et pièces lices. En plus des possibilités de changement au niveau de la Direction nationale de la BCEAO, le DN a notifié que seul la BCEAO a le pouvoir de retirer le pouvoir libératoire d’une coupure. Les rejets tous azimuts sont donc contraires aux réglementations et la sensibilisation entamé par le Ministère de l’économie et s finances doivent se poursuivre plus d’impacts.

O. B

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