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Regard sur… Développement et croissance, est-ce un bluff ?

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Les théoriciens et les praticiens de l’économie font un distinguo traditionnel entre « Croissance » et «Développement». La croissance est rapprochée au Produit Intérieur Brut (PIB), le bien-être matériel, en certains aspects contestés. Reprocher au PIB d’être un mauvais indicateur, est une variété. Toutefois, le PIB n’a jamais été construit dans cette perspective. Ce n’est pas un indicateur de Bonheur Intérieur Brut (BIB) ; c’est un indicateur pour la politique économique et, notamment, conjoncturelle. A l’origine, le PIB est un indicateur de crise, celle de 1929-30.

Alors que le développement concerne toute la société ou l’homme « Tout homme et tous les hommes », selon François Perreux, un Economiste français. L’on ne cesse, chaque année sous forme de communication, d’affirmer que le monde s’est enrichi mais s’est-il vraiment développé ? Et comment le mesurer ? l’ONU par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUS), pour manifester que la mesure du développement  ne saurait e réduire au PIB, calcule depuis 1990 un Indice de Développement Humain (IDH), qui n’est rien d’autre qu’un indicateur composite, c’est-à-dire la moyenne de trois indicateurs pondérés de façon égale que sont : La longévité, (mesurée par l’espérance de vie), le niveau d’éducation…et, le niveau de vie (mesuré par le PIB réel corrigé par habitant).

L’Afrique subsaharienne, l’un des cinq (05) continents du monde s’étend sur 30.310.000 km2 et peuplée, en 2020, de 1 milliard 200 millions d’habitants. La Banque Africaine de Développement (BAD) dans un Rapport 2020, répond à ce questionnement. « Les performances de croissance de l’Afrique ont-elles été équitables et inclusives ? ». Etant donné que, la croissance est considérée comme inclusive si les bienfaits sont largement partagés entre toutes   les couches sociales, de telle sorte qu’elle réduit simultanément l’extrême pauvreté et les inégalités. La Réponse de la Banque panafricaine de développement est celle-ci: « L’extrême pauvreté et les irrégularités sont les plus élevées en Afrique que dans d’autres régions du monde ». En outre, «  la croissance et la plupart des pays africaines ne peut être qualifiée que d’inégalité (ou de distribution neutre). La croissance n’a été inclusive que dans quelques pays…», constate la BAD.

L’une des véritables difficultés des pays en voie de développement, et notamment en Afrique, tient à ce vilain paradigme qui n’admet pas que le développement est une affaire de toutes les populations : Lorsqu’un groupe accède au Pouvoir d’Etat (Elu ou pas), il s’attribue in ex-tinso le monopole de la science infuse du développement ; ainsi se perpètre ce cycle d’un recommencement éternel de la politique de développement du pays considéré. Certains experts encouragent cette vision politique  dite «  Dictature du développement » et tôt ou tard, les populations ressentent les effets négatifs, après l’arrivée au pouvoir de nouveaux dirigeants.

Prenons un exemple récent, d’un pays sud-américain : le Salvador, le pionnier au monde, a adopté le 07 septembre 2021, le Bitcoin, une Crypto monnaie, comme une seconde  monnaie légal ; sans tenir compte des protestations dans les rues. Seule l’exhortation, pour ne pas dire « une invitation » du Fonds, en ces termes : « le FMI demande au pays de ne plus donner au Bitcoin le statut de monnaie légale », pourra dissuader les Autorités du Salvador d’éviter les risques importants afin d’assurer la stabilité financière et la protection des consommations et donc des populations. Ces choix ou décisions parfois discutables et contestés sont fréquents en Afrique, mais elles sont acceptées dans un silence de peur des populations, souvent des Acteurs de la vie politique, (opposition comme certaines personnes au commande de l’Etat).

C’est pourquoi, semble-t-il, l’ONU pour aider les pays en développement, a créé en 1948 et dans la perspective  des indépendances, l’Union Mondiale Pour la Nature, qui peut superviser des programmes. En effet, l’Union Internationale pour la Conservation de la nature a inventé, en 1980, la notion de développement durable ou soutenable, popularisé par le Rapport Brundtland (1987) de la commission mondiale sur l’environnement et le Développement, comme « celui qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leur propres besoins ». Dans la pratique, cette organisation onusienne est plus efficace et écoutée que dans la protection de la nature. Face à cet échec, les Objectifs de Développement Durables (ODD) ont été mis en place par l’ONU et indiquent la marche à suivre par les Etats pour le développement durable. Mais d’ores et déjà, l’ONU sait que les objectifs 2030 ne seront pas atteints.

Le débat sur le développement et la croissance n’est pas si  différent du débat sur le péché : le péché d’une structure, pour l’u éviter, il faut admettre l’existence d’un Dieu unique, créateur et miséricordieux, avec ses commandement à travers sa Parole dans la Sainte Bible. Jésus, Prophète pour certains croyants, pour d’autres, c’est un vrai Homme et vrai Dieu, visage de Dieu invisible, dans les Ecritures sainte, La sainte Bible, avait fait plusieurs fortes révélations au monde dans l’Evangile de l’Apôtre Jean : « Moi je ne suis venu pour que les hommes aient la vie, pour qu’ils l’aient eu abondance » (Chapitre 10, verset 10); « Quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai à Moi tous les hommes » (Chapitre 12 verset 24) ; « Je suis le Chemin, la vérité et la vie » (Chapitre 14, verset 6). Malheureusement, l’orgueil de l’homme le rend sourd à ces paroles divines. Ainsi, là où l’on doit évoquer l’assistance permanente de l’Esprit saint Dieu, des hommes surtout des Experts en développement personnel : Ce sont des psychologues et autres Experts des derniers temps, parlent de rechercher « l’intelligence émotionnelle ». Mais, il y a plus, l’illusion humaine a fini par admettre qu’il existe l’Evangile, celui de la sorcellerie, lequel permet de vivre sa vie pleinement, dans un esprit singulier de « en même temps est mieux », au lieu de l’espérance de la vie éternelle promise par Christ. Hélas, nous courons tous après le bonheur terrestre ; nous nous soucions peu de la vie de notre âme. Le bonheur ne réside pas dans le fait d’être à l’aise en tout point de vue. Le bonheur commence véritablement avec les mains vides, la confiance en Dieu, source de vie et de miséricorde ; ce bonheur à la fois  terrestre (présent) et éternel (la vie de l’âme) réside dans notre capacité à être réceptif à la grâce de Dieu.

La profession des vais des Expert sur le bien être relevé du développement et de la croissance a fini par produire une réalité d’opinion ne respectant pas la rigueur de la science économique et donc, le sens donné à une bonne croissance « inclusive). Ainsi, le progrès pour tous, le bien-être pour chacun n’est possible que si les gouvernants et décideurs de préoccupent à la fois des administrés et davantage des générations futures.

Par Sylvestre S. et Crespin N.

 

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