ZONE ÉCONOMIQUE SPÉCIALE DE GLO-DJIGBÉ À LA REPRÉSENTATION NATIONALE : Les députés et l’administration parlementaire épatés par le génie du gouvernement Talon  

 Le vendredi 25 février 2022, les députés de la 8è législature sous la houlette du président Louis Vlavonou accompagnés de l’administration parlementaire ont été à la découverte  de la Zone économique spéciale de Glo-Djigbé. Ils ont dit à l’occasion leur admiration et satisfaction de ce projet singulier en Afrique de l’ouest.

 « Nous constatons effectivement qu’à Glo-Djigbé ici, ce qui se passe c’est vraiment l’amorce d’une économie résiliente qui permettra au Bénin, dans une dizaine d’années d’être la plateforme tournante de tout ce qui est industrie et transformation structurelle de notre économie. Ce que nous avons vu, se passe de commentaires. » Ainsi s’est exprimé le président oui Vlavonou au terme de la visite initiée au profit des membres du parlement béninois et des députés à la Glo Djigbé industrial Zone (GDIZ).  Née de la volonté du Président Patrice TALON, la GDIZ participe d’un besoin de changement du paradigme de l’économie béninois à  travers  sa transformation et sa transition.  Pour se faire, les députés ont voté en 2017,  loi fixant le régime des Zones économiques spéciales en République du Bénin. Cela a permis au gouvernement d’engager des négociations avec des partenaires qui s’y connaissent en matière de zone économique spéciale. Ces négociations ont abouti à la signature d’un accord-cadre entre la République du Bénin et le groupe ARISE et la création de la Société d’Investissement et de Promotion de l’Industrie (SIPI) Bénin SA dont la mission est d’aménager, de développer, de promouvoir et d’exploiter la Zone économique spéciale de Glo-Djigbé. Deux ans après la création de la Zone économique spéciale de Glo-Djigbé et sur l’initiative des responsables de ladite zone économique, les députés de la huitième législature et les cadres de l’administration parlementaire avec à leur tête le Président de l’Assemblée nationale Louis Gbèhounou VLAVONOU ont accepté aller s’imprégner de ce qui se passe sur le terrain. Ainsi, dans la matinée de ce vendredi 25 février 2022 une forte délégation parlementaire a foulé le sol de la Zone économique spéciale de Glo-Djigbé. Députés et cadres de l’administration parlementaire ont été accueillis à leur arrivée par le Directeur Général de l’Agence de Promotion des Investissements et des Exportations (APIEx)  Laurent GANGBES et le Directeur Général de la Société d’Investissement et de Promotion de l’Industrie (SIPI)  Létondji BEHETON.  Présentation de la Zone économique spéciale de Glo-Djigbé par le Directeur Général de APIEEx,  Laurent GANGBES et le Directeur Général de SIPI Letondjo BEHETON suivie des questions des députés, présentation de la maquette de la Zone économique spéciale de Glo-Djigbé puis Visite guidée du site notamment, les 400 premiers hectares déjà aménagés à 92%. Il est attendu de cette Zone la création d’une forte valeur ajoutée via la transformation de nombreuses cultures béninoises ou l’agro-industrie. Pour cause, depuis 2016, l’agriculture du Bénin a connu une progression fulgurante. Le pays enregistre des productions records de coton, de cajou, d’ananas, de soja etc. Cependant, une agriculture non soutenue par la transformation des produits issus de cette agriculture ne produit pas de plus-value économique. C’est pour cette raison que le gouvernement a choisi de développer le secteur industriel en créant le 5 février 2020, la première zone économique spéciale du Bénin. Il faut noter que des milliers d’emplois sont attendus de la GDIZ, plus de 30.000 avec déjà, une première vague de recrutement de 1000 jeunes en cours dans le textile. De nombreux services seront sur le site qui acculera également un important parc solaire puis une centrale thermique de 143 mégawatts pour assurer en autonomie et son alimentation continue en énergie.

Les impressions du Président VLAVONOU à l’issu de la visite du site par les députés et toute la délégation parlementaire.

« …Je voudrais quand même rappeler que c’est sur initiative des responsables de ce lieu et qui ont voulu que les représentants du peuple que nous sommes venions constater tout ce qui se fait en matière de transformation structurelle de l’économie sur le terrain. Je situe cela sous l’angle de nos missions régaliennes. Les deux missions fondamentales du député c’est d’abord la mission législative (vote des lois) et ensuite le contrôle de l’action gouvernementale. Et c’est sur ce deuxième point que je pense que la visite a d’intérêt pour nous les députés. Nous mettons à la disposition du gouvernement les moyens pour sa politique et la loi fondamentale nous demande de contrôler l’utilisation de ces moyens. C’est un devoir pour nous. Et il y a plusieurs manières de contrôler. Habituellement, les députés posent des questions orales avec ou sans débats, des questions d’actualité et autres. Mais nous avons depuis quelques temps voulu aller au niveau des entreprises, aller sur le terrain constater l’utilisation des moyens que nous accordons à l’État pour sa politique parce que c’est l’argent du contribuable en ce sens que, même s’il s’agit des fonds levés sur des plateformes internationales, c’est le Bénin qui paie et donc c’est des fonds publics. Et notre devoir est d’aller contrôler l’utilisation de ces fonds. Je situe alors cette visite dans le cadre du contrôle de l’action gouvernementale qui est l’une de nos missions fondamentales. Lorsque nous avons fini de visiter les lieux, d’avoir les exposés, nous comprenons que le slogan <<le développement ça y est !>> n’est pas un slogan en l’air. Nous constatons effectivement qu’à Glo-Djigbé ici, ce qui se passe c’est vraiment l’amorce d’une économie résiliente qui permettra au Bénin, dans une dizaine d’années d’être la plateforme tournante de tout ce qui est industrie et transformation structurelle de notre économie. Ce que nous avons vu, se passe de commentaires. C’est vraiment édifiant en ce sens que positivement, nous savons que nous avons un gouvernement de vision. Et l’Assemblée nationale qui accompagne le gouvernement ne regrette point cet accompagnement. Nous sommes séduits par ce que nous avons vu, nous sommes séduits par la vision, nous sommes séduits par les projections de l’avenir… »

E.S