Projet de loi sur l’interruption volontaire des grossesses:L’honorable Aké Natondé oppose une fin de non recevoir, se démarque et opte pour la protection de la vie
*Projet de loi sur l’interruption volontaire des grossesses*
*L’honorable Aké Natondé oppose une fin de non recevoir, se démarque et opte pour la protection de la vie*
Après la Conférence épiscopale du Bénin (CEB), la proposition de loi pour légaliser l’avortement continue par susciter des réactions. Cette fois-ci, c’est l’élu parlementaire de 24 è Circonscription électorale, honorable Aké Natondé qui s’est démarqué du lot. L’élu a marqué son opposition à ce projet et a promis voté contre le projet de loi qui aboutira à un assassinat programmé de plusieurs vies en gestation.
Il n’est pas allé du dos de la cuillère. Face au projet de loi du gouvernement béninois pour légaliser l’avortement, le promoteur de HECM, élu parlementaire de la 24è circonscription électorale n’a pas caché sa position. Son non a été catégorique et il entend le marteler en rejetant d’emblée ce projet contre lequel il a promis voter. Dans une tribune, il s’est voulu catégorique et sans concession. « Voici pourquoi je voterai contre la loi autorisant les interruptions volontaires de grossesse:
– parce que la vie humaine est sacrée, il ne nous revient pas de légaliser une industrie de la destruction en série dans l’espace et dans le temps des âmes innocentes qui constitueront demain la force de travail et de développement du Bénin.
– parce que nous devons sauver nos filles des affres d’avortements pouvant conduire à leur stérilité ou même à leur mort, nous devrions ranger ce projet de loi.
– parce que d’un point de vue économique, la population du Bénin qui ne compte que moins de 12 millions d’âmes ne peut être soumise à une cure de restriction des naissances quand on connaît la démographie des pays de la sous-région notamment le Nigéria.
– parce que le Bénin doit dire non au diktat des bailleurs de fonds qui veulent contrôler jusqu’à notre respiration, il convient de dire non à une telle loi.
– parce que la loi de 2003 sur la santé sexuelle et la reproduction règle les problèmes liés aux grossesses à risque et aux grossesses issues des cas de viol, ce projet n’a pas sa raison d’être.
– parce que la libéralisation de la vente des médicaments provoquant les avortements qui désormais seront vendus sans ordonnance médicale constituera un problème de santé publique qui risque d’être plus meurtrier que la COVID-19, ce projet de loi mérite d’être purement et simplement retiré.
– parce que le débat sur cette question sensible n’a été fait qu’entre partisans de l’IVG, il est important de reconnaître que le projet n’a pas été suffisamment mûri » a rappelé le natif de la région Agonlin qui a conclu « Je voterai donc contre ce projet de loi ». C’est donc un prise audacieuse de position qui vient s’il en est encore besoin que des hommes et femmes éclairés existent bel et bien au sein de l’hémicycle et donc, Aké Natondé n’entend pas agir pour plaire à un tel ou tel autre surtout quand la vie humaine, sacrée et inviolable selon la constitution béninoise, se trouve menacée.
Rafiou LAWAL