Procès en blanchiment de capitaux et atteinte à la sûreté de l’Etat : Aïvo et coaccusés plaident non coupables, la remise en liberté étudiée le 5 août
Le procès du professeur de droit et candidat manqué au présidentielle d’avril 2021 au Bénin, Frédéric Joël Aïvo s’est ouvert hier jeudi 15 juillet 2021 à la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (Criet). Les accusé ont plaidé non coupables et le procès est renvoyé au 05 août 2021 pour l’étude de la remise en liberté du principal accusé Frédéric Joël Aïvo. Joël Aïvo, Alain Gnonlonfoun (comptable de Aïvo), Moudjaïdou Ibrahim Bachabi, Issiakou Bio Sarè et un militaire ne sont pas encore sortis de l’auberge dans l’affaire « atteinte à la sûreté de l’Etat et blanchiment de capitaux ». A la reprise de l’audience, les prévenus ont été rappelés à la barre. Ils ont tous plaidé non coupables. Me Robert Dossou, avocat de Joël Aïvo, demande la remise en liberté de son client. Quant au procureur spécial près la Criet, il demande au juge de se déclarer ‘’incompétent’’ et de renvoyer le dossier en instruction. Le ton monte entre les avocats conseils et le ministère public au cours des débats. Le président des céans a renvoyé le dossier au 5 août 2021.
R.E