Le fait n’est pas ordinaire. En Afrique, la riposte de la garde rapprochée aurait été sanglante. Et pourtant, Macron n’est pas le premier chef d’État français en exercice a avoir été victime d’une violence physique. Bien avant lui Nicolas Sarkozy en 2011 et la justice française a tranché.
Que risque donc la personne qui a giflé le président français?
Il a été écouté par les juges. Il s’est justifié par la façon dont Macron gère la France. Il s’en est sorti avec « une peine d’emprisonnement avec sursis de trois mois et 1500€ d’amende juste pour coups et blessures volontaire ».Si on compare cette agression d’Emmanuel Macron ce mardi, avec celle de Nicolas Sarkozy en 2011 qui avait été tiré violemment par le col lors d’un déplacement à Brax (Lot-et-Garonne), Le coupable de l’époque avait été condamné à 6 mois de prison avec sursis, assortis de 3 ans de mise à l’épreuve, d’une obligation de soins en milieu hospitalier et d’un stage de citoyenneté de 2 jours.
Il avait échappé de peu à la prison ferme car le Ministère Public avait requis 9 mois de prison dont six avec sursis. Cet employé municipal avait aussi écopé d’un an de mise à pied dont neuf mois avec sursis.
Les faits jugés sont ceux de « violences sur personne dépositaire de l’autorité publique », passibles de trois ans de prison et 45.000 euros d’amende.
Code pénal français, article 222-13
Les violences ayant entraîné une incapacité de travail inférieure ou égale à huit jours ou n’ayant entraîné aucune incapacité de travail sont punies de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende lorsqu’elles sont commises :
7° Par une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions ou de sa mission ;
Dite nous en commentaire si c’était dans votre pays, comment allait réagir votre président ?
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