Le rêve prend corps et sa posture s’affirme de mieux en mieux. Après sa désignation comme porte étendard de la mouvance présidentielle, Romuald Wadagni se présente non seulement comme un prétendant sérieux… mais peut-être, comme le futur président du Bénin.
La question n’est plus “Est-il capable ?”, mais plutôt : “Qui pourra l’arrêter ?”
Le candidat désigné de la mouvance est une promesse de renouveau et de stabilité qui séduit chaque jour un peu plus, dans le cadre de la prochaine élection présidentielle. Derrière son calme légendaire et son profil technocratique, Wadagni incarne une rupture maîtrisée : un visage jeune, moderne, avec une feuille de route impressionnante, mais solidement ancré dans les réseaux de pouvoir de la gouvernance actuelle. C’est l’homme par qui l’establishment compte bien conserver la main, tout en offrant au peuple un souffle de renouveau. Ancien cadre de Deloitte à Paris, pilier des réformes économiques du Bénin sous la présidence de Patrice Talon, Romuald Wadagni n’est pas un inconnu. Nommé en avril 2016, il a réussi à révolutionner les finances publiques, attirer les investissements, redonner confiance aux bailleurs internationaux. Toutes choses qui plaident en sa faveur.
Mais il n’est pas un simple probable successeur désigné. Wadagni s’impose déjà comme un stratège, refusant l’image d’un homme téléguidé. Il veut gagner par son bilan, son intégrité et sa vision. Une vision tournée vers la jeunesse, l’innovation et l’indépendance économique du Bénin.
Une Popularité Grandissante
A mesure que la fièvre électorale monte dans le pays, un phénomène inattendu émerge : Wadagni séduit. Des quartiers populaires aux élites urbaines, de la diaspora aux entrepreneurs, son nom circule, ses discours galvanisent. Sur les réseaux sociaux, le hashtag #Wadagni2026 explose, porté par une jeunesse avide de changement mais prudente face aux extrêmes. Plus qu’un technocrate, Romuald Wadagni devient une figure d’espoir pour une frange de la population lassée des promesses non tenues, mais désireuse d’une stabilité renforcée. Et quand on sait combien sa désignation a bouleversé les cartes au niveau de l’opposition, on est en droit de se demander si l’élection n’est pas déjà jouée ?
Bien sûr, rien n’est encore gagné. La bataille électorale s’annonce rude, les oppositions s’organisent, et les pièges politiques ne manqueront pas. Mais une chose est claire : Romuald Wadagni n’est pas un outsider. Il est le favori. Et peut-être même, l’inévitable.
Rafiou Lawal