Du 21 au 26 avril 2025 à Cotonou, la Fédération Nationale des Étudiants du Bénin (FNEB) célèbre ses 35 années d’existence. Entre mémoire militante et réflexions prospectives, l’organisation entend affirmer son rôle dans la défense des droits étudiants et la promotion d’un enseignement supérieur plus équitable.
Créée en 1990, en pleine effervescence démocratique, la Fédération Nationale des Étudiants du Bénin (FNEB), plus grande faîtière des étudiants, s’apprête à marquer un moment clé dans son histoire, notamment la célébration de son 35ème anniversaire. Prévue pour se tenir du 21 au 26 avril 2025 à l’Université d’Abomey-Calavi (UAC), sous le thème « FNEB, 35 ans d’engagement au service de la dignité estudiantine et du développement de l’enseignement supérieur au Bénin », cette célébration se veut un moment pour dresser le bilan d’un engagement collectif porté par les générations d’étudiants, mais aussi pour examiner des perspectives d’action en prise avec les réalités actuelles de l’enseignement supérieur. Mieux, à travers ce jubilé de rubis, il s’agira pour l’organisation de retracer un héritage militant, de renforcer l’esprit critique et interroger l’avenir du syndicalisme estudiantin. Conférences-débats, panels, expositions historiques, témoignages intergénérationnels, tournois sportifs, soirée concert, etc., sont entre autres les activités qui meubleront cette célébration. Avec des sous-thèmes tels : “Histoire et héritage militant : que retenir de 35 ans de luttes étudiantes ? », « défis actuels et perspectives pour un syndicalisme estudiantin responsable et autonome », « rôle des étudiants dans la consolidation de la démocratie et de l’État de droit », « concertation et dialogue social : quelle synergie entre étudiants et autorités ? », « Réformes de l’enseignement supérieur : quelle place pour l’étudiant dans la gouvernance universitaire ? », la FNEB souhaite revisiter « 35 ans de luttes étudiantes », aborder les « défis actuels pour un syndicalisme estudiantin autonome », ou encore questionner les synergies entre « étudiants et autorités » dans une logique de dialogue social. Aujourd’hui présidée par Marius Tchomakou, « la FNEB se veut plus que jamais une “école de conscience, d’engagement et de leadership ».
D.E