Le Port Autonome de Cotonou appliquera, à compter du 2 janvier 2025, des pénalités financières pour les véhicules débarqués sans Bordereau Électronique de Suivi des Cargaisons (BESC). Cette mesure s’inscrit dans les réformes portuaires entreprises par le gouvernement béninois pour optimiser le contrôle des flux de marchandises.
Le Port de Cotonou se veut plus moderne et transparente. À partir du 2 janvier 2025, les véhicules débarqués sans Bordereau Électronique de Suivi des Cargaisons (BESC) seront soumis à des pénalités. Cette décision, communiquée récemment par le Port Autonome de Cotonou, vise à garantir une meilleure traçabilité des marchandises et à rationaliser les processus douaniers. Depuis trois ans, les réformes portuaires, portées par l’arrêté interministériel n°019 du 20 octobre 2021, ont marqué un tournant dans la gestion des flux de marchandises au Bénin. Le BESC, document obligatoire pour toute cargaison transitant par le port, est devenu un outil central dans cette démarche. Désormais, chaque véhicule transporté par navire RORO ou LOLO devra être couvert par ce bordereau, sous peine de sanctions financières. L’absence de BESC entraînera une amende de 50 000 francs CFA par véhicule débarqué, conformément à l’article 10 de l’arrêté interministériel. Pour régulariser la situation, l’importateur devra obtenir un BESC en ligne et s’acquitter de la pénalité avant de pouvoir libérer les véhicules vers les parcs de vente. Ce dispositif s’inscrit dans une volonté d’améliorer la fluidité des échanges, tout en réduisant les coûts et les délais liés aux formalités douanières. Loin d’être simplement une obligation administrative, le BESC offre des avantages concrets en matière de traçabilité et de transparence, des enjeux essentiels pour un port comme celui de Cotonou, pilier du commerce sous-régional. Le Port Autonome de Cotonou, acteur clé de ces réformes, s’assure de mettre à disposition des importateurs plusieurs options de paiement, notamment via virement bancaire, carte de crédit, Mobile Money, ou encore dépôt en espèces. Cette flexibilité vise à encourager une meilleure conformité de la part des acteurs du secteur, tout en fluidifiant les échanges commerciaux.
Z.E