Le Conseil Économique et Social (CES) du Bénin a été au cœur de l’émission Débat de la semaine sur les antennes de Radio Lokossa, la voix du mono, ce dimanche 15 décembre. Deux invités de marque, Christophe AGBODJI, élu du parti Union Progressiste le Renouveau au sein du conseil communal de Houéyogbé et membre de la mandature en vue du CES, et Thierry ADANKANHOUNDE, Conseiller Technique à l’Economie du Président du CES et cadre du Bloc Républicain, ont apporté un éclairage précieux sur le sujet.
Justin DJOSSA
Le CES du Bénin, institution clé de la République, fait peau neuve à la suite d’une réforme ambitieuse menée sous la houlette du Chef de l’État. « Cette transformation majeure, qui vise à moderniser l’institution, renforce ses prérogatives et la rapproche des préoccupations des populations » a révélé Christophe AGBODJI. Ce point de vue a été partagé par l’autre invité du débat qui est revenu sur les anciennes attributions de l’institution. Selon Christophe AGBODJI, « la nouvelle monture du CES le rend multifonctions, proactif et utile ».
Une réforme visionnaire
Cette émission a offert à celui à qui est reconnu la qualité de futur plus jeune conseiller de l’institution pour discuter en profondeur de cette réforme. Les échanges, animés par le journaliste Wilfrid SENOU, ont mis en lumière les attributions stratégiques du CES, désormais mieux définies, et l’innovation portée par la réforme. Selon M. Christophe AGBODJI, « cette réorganisation est avant tout une réponse au besoin d’adapter le CES aux réalités socio-économiques contemporaines ». Aussi, a t’il renchéri : « C’est une expérience qui sera forcément heureuse et dont s’inspireront bientôt d’autres pays ».
Renforcer les missions du CES
Dans sa nouvelle configuration, le CES dispose d’outils renforcés pour jouer pleinement son rôle consultatif et influencer les politiques publiques. Christophe AGBODJI n’a pas manqué de le préciser. « Le CES devient un espace de dialogue et de réflexion stratégique, intégrant de manière proactive les préoccupations des citoyens ».
Une innovation à saluer
L’impact de cette réforme dépasse le cadre national. « En réorganisant profondément une institution aussi essentielle, le Bénin montre la voie à d’autres nations africaines », a analysé Christophe AGBODJI avant d’ajouter que « ce modèle novateur met en avant l’esprit de génie qui sous-tend les grandes transformations en cours au Bénin depuis 2016 ».
Par ailleurs, le futur conseiller du CES a estimé que « le Chef de l’État mérite d’être salué pour cette initiative qui donne une nouvelle dimension au CES, en le rendant plus proche des réalités des populations ».
Une opportunité pour les citoyens
Les réformes apportées au CES ne sont pas qu’un ajustement institutionnel : elles ouvrent des perspectives pour un dialogue renforcé entre l’État et ses citoyens, peut-on déduire des propos tenus par les invités de Wilfried SENOU. « Les populations béninoises, désormais mieux impliquées dans le processus décisionnel, pourront bénéficier d’une institution plus à leur écoute », a précise Christophe AGBODJI.
Cette innovation marque ainsi un tournant pour le Bénin, dans sa quête de gouvernance participative et inclusive. En modernisant son CES, le pays confirme sa volonté d’avancer vers des institutions fortes et adaptées aux défis du 21ᵉ siècle.
Angelo D.