La session a été inaugurée par l’ambassadeur Omar Zniber, représentant permanent du Maroc auprès de l’Office des Nations Unies à Genève et a connu la présence du Secrétaire Général des Nations unies, Antonio Guterres.
Après une minute de silence observée en la mémoire des victimes des violations des droits de l’homme à travers le monde, Omar Zniber a prononcé son discours inaugural, mettant l’accent sur l’importance d’une réforme globale du CDH.
Il a déclaré que les droits de l’homme sont « indivisibles, inaliénables et profondément enracinés », ce qui nécessite un équilibre entre les droits civils, politiques, sociaux et économiques. Le diplomate a affirmé que les droits de l’homme sont indivisibles, inaliénables et profondément ancrés, et la nécessité d’un équilibre entre les droits civils, politiques, sociaux et économiques.
M. Zniber a également mis en lumière les défis auxquels le monde est confronté, tels que les crises alimentaires, sanitaires, climatiques et environnementales, ainsi que les enjeux liés au progrès technologique et à la fracture numérique, qui influent de manière significative sur la jouissance des droits de l’homme.
Pour y faire face, Omar Zniber a plaidé en faveur d’une plus grande attention aux droits de l’homme, insistant sur l’importance de la réforme du Conseil pour maintenir sa crédibilité et son efficacité. « La réforme de cette institution est essentielle pour préserver la crédibilité du Conseil et son rôle central dans la promotion des droits de l’homme », soulignera le diplomate. Afin d’assurer une prise de décision éclairée et pertinente, cette réforme devra inclure une évaluation minutieuse des forces et faiblesses du CDH.
La crise de liquidités que traverse l’ONU et qui touche le fonctionnement l’Organisation n’ont pas échappé au représentant permanent du Maroc qui a martelé l’importance de surmonter ensemble les défis inhérents à la plus longue session de l’histoire du Conseil. « Nous sommes prêts à écouter les commentaires des participants et à examiner leurs initiatives comme il se doit », déclarera-t-il.
Il est à noter que la présidence de la 55e session du Conseil des droits de l’Homme est un moment clé pour le Maroc sur la scène internationale. Elle reflète l’engagement du Royaume envers les principes des droits de l’homme et son rôle actif dans les efforts globaux pour leur promotion et leur protection.
La 55e session du Conseil des droits de l’Homme des Nations unies se déroulera du 26 février au 5 avril 2024.
N.F