Le Directeur général des Douanes du Bénin, Alain HINKATI a donné une conférence de presse face aux commissionnaires agréés en douane et des opérateurs économiques le mercredi 28 septembre 2022 à la direction générale des douanes et droits indirects à Cotonou. A l’occasion, le DG douane a apporté un démenti formel à la rumeur selon laquelle les prix de certains produits de première nécessité augmenteront à compter du 1er octobre.
« Il n’y aura pas d’augmentation de prix de certains produits dès le 1er octobre », Alain Hinkatin le DG douanes a été on ne peut plus clair. Le communiqué agité dans les médias et dans l’opinion est une correspondance interne et n’avait pas à se retrouver dans le public a indiqué le DG qui a fustigé le fait. En effet, le passage à la valeur transactionnelle de certains produits annoncé pour ce 1er octobre n’impactera le coût d’aucune denrée ou encore des droits et taxes en vigueur à ce jour. En réponde à une préoccupation du premier vice-président de la Febecad Taïwo Moustapha sur le sujet, « nous n’avons pas prévu à partir du 1er octobre 2022 que les droits et taxes payés sur les produits importés changent», a répondu Alain Hinkatin qui a tenu a levé tout équivoque. « Il n’y aura pas d’augmentation de prix de certains produits du fait de l’application de la valeur transactionnelle» a-t-il notifié, rassurant. Sachant que le message objet de la polémique a souligné que «les Attestations de vérification documentaire (Avd) des produits indiqués ne devront plus faire apparaître à compter du 1er octobre 2022, la mention des valeurs ajustées », cette décision a justifié le DG Douanes, tient du sérieux du Bénin qui travaille à respecter ses engagements vis-à-vis des organismes internationaux notamment à savoir, l’Organisation mondiale du commerce (Omc) et le Fonds monétaire international (Fmi) a expliqué le DG Douane. Cette décision permet donc de basculer progressivement vers la valeur transactionnelle, histoire de permettre au Bénin de renouer avec la norme mises en berne du fait de la pandémie et ses affres. «Nous savons techniquement les ajustements que nous faisons pour montrer que ce que nous appliquons aujourd’hui, dans une certaine mesure, rentre dans les valeurs transactionnelles et comment on peut améliorer ces méthodes en concertation avec les partenaires, le moment venu», a-t-il rassuré. Et si changement, il doit y avoir, cela ne viendrait pas de la douane qui évolue dans un contexte sous-régional et mondial et n’a qu’à se conformer aux clauses auxquelles elle est prenante. Mieux, « Cela ne se fera pas au détriment des usagers et de la politique de soutien aux ménages qui est aujourd’hui mise en œuvre par le gouvernement…Cette politique n’a pas changé et on ne peut pas, du jour au lendemain, décréter une augmentation des prix des denrées qui sont de première nécessité ». Il a martelé l’attachement l’administration douanière à œuvrer à l’épanouissement de tous et à de bonne condition de déroulements des activités commerciales : « C’est quand il y a beaucoup de flux, beaucoup de transactions que la Douane va réaliser les performances attendues ; nous n’avons aucun intérêt à vous désorganiser, à désorganiser le marché et l’économie» a soutenu Alain Hinkatin. C’est maintenant clair et les béninois peuvent fait foi en attendant aux explications de l’administration douanière.
S.C.W